(N’Djaména, 19 novembre 2016) – L’hépatite E, une maladie infectieuse due à un virus entrainant une atteinte du foie, a fait cinq morts parmi lesquels quatre femmes enceintes dans la région du Salamat, au Sud-est du Tchad, près de la frontière avec le Soudan et la Centrafrique, a appris, APA, vendredi de source sanitaire.
D’autres personnes souffrant de la maladie sont hospitalisées à l’hôpital régional d’Am-Timan, chef-lieu de ladite région.
Selon des sources sur place, la maladie a été signalée dès le début du mois d’août dernier avec l’enregistrement d’un cas, celui d’une femme pratiquement dans le coma transportée à l’hôpital d’Am-Timan, chef-lieu de la région du Salamat.
Après le cas détecté, l’hôpital d’Am-Timan moins équipé a envoyé des prélèvements faits sur la première patiente pour analyse et les examens sanguins de la femme ont révélé de l’hépatite E qui a déjà contaminé plus de 300 personnes.
D’après les autorités sanitaires, des discussions sont en cours pour mettre la région du Salamat (sud-est du Tchad) sous surveillance épidémiologique car l’hépatite E n’a pas encore de traitements spécifiques.
Au ministère de la Santé publique, l’on estime que le déclenchement de la maladie dans la région du Salamat est lié à l’eau. Selon un spécialiste interrogé par APA, les populations consommaient de l’eau non potable ou parfois celle consommée ne respecte pas les conditions d’hygiène. D’autres personnes prennent des aliments non hygiéniques.
Le virus de l’hépatite E se transmet par voie fécale-orale, principalement à travers de l’eau contaminée.
TchadConvergence avec l’agence APA
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