(N’Djaména, 24 novembre 2016) – Onze opposants dont deux chefs de partis membres du Front de l’opposition nouvelle pour l’alternance et le changement (FONAC) jugés mercredi ont été conduits à la Maison d’arrêt de N’Djamena, capitale du Tchad.
Les présidents du RPR et de l’AFP, Mahamat Barh Bechir Kindji et Gapili Gondebné comparaissaient à côtés de leurs co-détenus sous l’accusation de participation à un attroupement non armé, après qu’ils ont été interpellés lors du meeting interdit du 17 novembre dernier.
Ainsi, les deux leaders rejoignent en prison Dinamou Daram, président du PSF, détenu depuis presque trois mois pour avoir publié un communiqué appelant la population à la désobéissance civile en ne payant pas de taxes et autres amendes.
Ces opposants ont été interpellés après une réunion de concertation qu’ils tenaient au siège d’un parti d’opposition. Ils voulaient plutôt organiser une manifestation le 17 novembre dans un endroit clos. Leur demande a été rejetée par le ministère de la sécurité.
En tout, une trentaine d’opposants ont été interpellés avant d’être libérés, à l’exception de deux chefs des partis, de activiste Kally Mahamat et de huit autres militants.
Selon Maître Alain Kagombé, l’un des avocats, « ils ont tous été arrêtés après cette réunion dans leurs véhicules. Certains disent avoir été tabassés », alors que ce sont des partis d’opposition reconnus par le Tchad.
Une fois déférés au parquet, le Procureur de la République a décidé de les placer sous mandat de dépôt, sans qu’aucune date ne soit fixée pour leur jugement.
D’après Maître Alain Kagombé, « ils peuvent attendre trop longtemps avant qu’ils ne soient jugés vu qu’aucune date n’est donnée pour leur jugement. Et le Procureur leur reproche un attroupement non-armé ».
L’avocat dit en plus ne pas savoir ce que le ministère public qualifie d’« attroupement non-armé » comme infraction.
Maître Alain Kagombé note que les conditions de détention à la maison d’arrêt ne sont pas bonnes. Une source au sein de la prison indique que les 11 opposants ont été conduits dans une cellule de 4m carré où se trouvent déjà plus d’une centaine de personnes.
TchadConvergence avec BBC et APA
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Les violeurs de la constitution du Tchad! Absence de justice dans le pays,les militants d’opposition n’ont rien,liberez vite avec vos mauvais coeurs là.
On vous a di que c’est comme ça diriger un Etat?
Et ça ne vous fait même pas honte?
Que de l’horreur de voir tous ces désordres créés par celui qu’on appelle deby!
Vive le FONAC pour que le Tchad soit libéré!!!