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Tchad: échec d’une tentative pour déstabiliser la LTDH et décapiter la coalition « Wakit Tamma »

Réunis le 4 septembre dernier, les militants de la Ligue tchadienne des droits de l’homme (Ltdh) ont rejeté la décision du Conseil d’orientation et de contrôle (COC) de destitution du président Max Loalngar et exigent le respect de la légitimité du président Max Loalngar.

Ce sont au total 24 militants de la Ltdh, constitués des personnalités connues dans la lutte pour la défense des droits de l’homme qui se sont réunis et qui ont conjointement signé un communiqué appelant au respect de la légitimité du président élu au 9ème congrès Max Loalngar.

Ces militants qui regrettent entre autres la non-application des résolutions du 9ème congrès et le dysfonctionnement des instances de l’organisation générant un déséquilibre des pouvoirs entre le Conseil d’orientation et de contrôle (COC) et la coordination nationale. « La force de la Ltdh, pionnière en matière de défense des droits de l’homme (Ltdh), réside dans la forte conviction des militants désintéressés qui croient à la justesse de leur lutte et qui se lèvent pour défendre leur organisation lorsque la situation l’exige », indique le communiqué.

Les militants « rejettent la décision des conseillers du COC de suspendre le président Max Loangar et considèrent que les résolutions ne sont suffisamment fondées sur les textes de l’organisation, exigent le respect de la légitimité du président élu au 9ème congrès et l’encourage dans sa volonté de réforme, comme recommandée par les assises dudit congrès» demande au président de convoquer dans un bref délai le congrès extraordinaire de la Ltdh et de mettre en place rapidement le groupes thématiques commandés par le 9ème congrès afin de l’aider dans les réformes envisagées ». Ils appellent en sus « tous les militants en provinces et hors du Tchad à se rappeler leur engagement et promesse contenus dans le manifeste de la Ltdh, à sa création et d’éviter toutes manipulation ».

L’avocat Max Loalngar trouve hallucinant qu’une équipe, soucieuse du bon fonctionnement de son organisation, suspende son président simplement pour son activisme et en se basant sur des affirmations gratuites et mensongères. Il faut rappeler que Me Loalngar est également le coordinateur de la coalition de la société civile « Wakit Tamma », celle qui organise régulièrement des marches pacifiques dans la capitale tchadienne contre la dévolution monarchique du pouvoir, la confiscation du pouvoir par le Comité Militaire de Transition (CMT) et contre les violations des droits humains. Il faut aussi rappeler que, le 30 août dernier, le Premier ministre a nommé Dobian Assingar membre du comité d’organisation du dialogue national au titre de la Ligue tchadienne des droits de l’homme (LTDH). Par un communiqué, Me Loalngar a protesté contre la nomination du président d’honneur Dobian Assingar au titre de la LTDH et a réaffirmé son attachement à la position de « Wakit Tamma » et « ses partenaires traditionnels, notamment de l’Union des Syndicats du Tchad (UST) qui rejette toute participation à un dialogue qui n’en serait pas un ».

Les signataires du communiqué 

Les personnalités qui ont signé le communiqué pour rejeter les résolutions du Conseil d’orientation et de contrôle (COC) de la Ltdh sont entre autres :
Dam Pierre, Narmadji Céline, Marabi Ngar-odjito Brahim Mahamat Abakar, Hassane Sengha Traoré, Alta Solngar Vivian, Mbainaidara Marlène, Mbaiguetim Katimya, Nadji Madji Fleur, Beng Rémy, Djedanoum Parfait, Ngabo Ndjaha, Randa Bongo, Hassane Tchalekoudou, Tama Bernard, Mahamat Zène Oumar Abdelaziz, Aboubakar Bilal, Souleymane Djazouli, Abdallah Saleh Aboubakar, Djoebaye Toedji, Abakar Amadou, Nazal Banatine, Morba Gilbert, Ngatorguiam Ngarbaye.

Avec le journal lepaystchad.com

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