Lundi, les transporteurs inter et intra-urbains du Tchad ont levé leur mot d’ordre d’arrêt de travail de deux jours, a déclaré à Xinhua le porte-parole de leur collectif, Abdoulaye Adoum Brahim.
La suspension de leur grève intervient après une rencontre avec des membres du gouvernement, selon le porte-parole.
« Le principe de la baisse du prix de cession est accepté, mais il reste simplement des formalisations en cours », a déclaré lundi soir le ministre du Pétrole et de l’Énergie, Béchir Madet sur la radiotélévision publique.
« Nous avons conscience des difficultés de nos compatriotes vis-à-vis de l’augmentation des prix des produits pétroliers. En tant que gouvernement responsable, nous travaillons à anéantir ces difficultés », a-t-il indiqué, rassurant tous ses compatriotes, en particulier les transporteurs pour qu’ils « reprennent le travail et fassent confiance au gouvernement qui dans quelques jours, va leur proposer de nouveaux prix à la baisse ».
Les transporteurs interurbains et intra-urbains ont décidé d’observer une grève de deux jours, à compter de ce lundi, sur l’ensemble du territoire national, pour protester contre la hausse des prix des carburants à la pompe. Le mouvement a été très suivi à N’Djaména, la capitale, et dans toutes les grandes villes du pays. Les transporteurs donnent jusqu’au 5 février au gouvernement pour parvenir à un accord. Les négociations seront entamées dès ce mercredi entre les parties. Le ministre des infrastructures et des transports leur a demandé de remettre un mémorandum.
La loi de finances 2018 au Tchad, entrée en vigueur le 1er janvier, a institué une hausse de 8,9% et de 3,8% sur les prix respectifs du super et du gasoil.
TchadConvergence avec l’agence de presse Xinhua