La découverte de l’or dans la région du Batha au Tchad a suscité une ruée vers cette région cependant que d’autres localités du pays attiraient aussi les convoitises des orpailleurs. Mais l’or du Tchad n’intéresse plus seulement que de petits orpailleurs en quête de leur pitance quotidienne. Les yeux de nombreuses compagnies se braquent dorénavant sur ce pays qui semble cacher bien des réserves dans son sol.
Le gouvernement du Tchad a fini par prendre des mesures draconiennes pour verrouiller la zone aurifère découverte dans la région de Batha. Grâce à un dispositif militaire conséquent, il a jugulé la ruée qu’avait entraînée la découverte de l’or à Djaya.
De nombreuses compagnies spécialisées dans ce domaine au nombre desquelles on peut citer IronRidge Resources semblent bien plus décider à prospecter et exploiter au Tchad. C’est en tout cas, ce qui se dessine de l’annonce qu’elle a faite d’une souscription au Tchad de droits exclusifs qui comprend une importante zone potentiellement riche.
Il faut rappeler que les populations du Tibesti ont pris leurs responsabilités et ont dit « niet » à Déby et à ses représentants. L’or de Miski ne va pas être exploiter dans des conditions opaques visant à financer les projets du régime de N’Djaména.
Où est passé l’argent du pétrole de Doba ?
Les populations de la région pétrolière de Doba ne voient pas la couleur des profits liés à l’or noir et la région est restée pauvre après 11 années d’exploitation. L’argent du pétrole a servi à acheter des armes et à enrichir Idriss Déby et ses complices originaires de la région.
La société minière australienne annonce un investissement de 3,5 millions de dollars à l’est du Tchad, près d’Abéché, où elle a décelé « un potentiel de plusieurs millions d’onces d’or ». IronRidge Resources Limited prend le contrôle d’une junior dotée de plusieurs permis d’exploration aurifère au Tchad, a-t-elle fait savoir dans un communiqué rendu public le vendredi 12 août.
En tout cas, pour le PDG d’IronRidge : «Le Tchad représente une destination à fort potentiel de prospection minérale mais sous-explorée avec un patrimoine aurifère évident largement oublié en raison de l’attention focalisée sur le pétrole».
TchadConvergence avec courrierdesafriques et Jeune Afrique
Ma surprise fut énorme quand sur la toile j’ai lu le rémerciement du Président François Hollande à Déby au sujet du pétrole. Merci pourquoi? L’accouchement du pétrole au Tchad ne relève pas de la volonté de Déby mais de la ferveur populaire qui s’est emparé du peuple Tchadien d’abord dans les années 1960 mais surtout en novembre 1976 suite à une émission radiophonique à N’Djamena. L’ensemble des Tchadiens doivent se sentir frustrés de ce rémerciement, surtout ceux de la zone pétrolière qui sont les premiers témoins de l’inacceptale: la volonté du ou des FROLINAT de détruire le site pétrolier de Doba parce qu’un bien en pays « kirdi ». Et Déby et son ancien maître H. Habré ne sont que les transfugs du ou des FROLINAT pour des raisonspas toujours pas louables et avouables. En 1976, l’armée Nationale Tchadienne veillait jour et nuit sur le site pétrolier de Doba dans des campements de fortune pour parer à la ménace. Les habitants de cette zone peuvent en témoigner, responsables préfectoraux ou communaux. Les services spéciaux ne pouvaient pas non plus ignorer pareille situation et à fortiori les responsables politiques. français et tchadiens.
Pierre Dibabei, Sociologue et Démographe tchadien de formation et ancien soutien du FROLINAT Originel et 1ère Armée, aujourd’hui homme indépendant. de toute appatenance politique.
Où est passé l’argent du pétrole, lit-on sur votre site. A l’enrichissement personnel et à l’achat des armes. Chez qui? La réponse est incluse dans la question à cause du syndrome de Fachoda, c’est à dire l’ancienne lutte d’influence entre Français et Britaniques. Fort -Lamy, plaque tournante de l’Afrique, souvenez vous-en. Le Tchad reste un territoire militaire où les services y font ce qu’ils veulent, impososer des dictateurs au détriment des doits de l’Homme, dixit Manuels Valls.
Une information de taille que je nai jamais eu le temps de réveler: L’exploitation du pétrole tchadien, selon toute icontre toute attente, n’était envisagéable, seulement envisagéable qu’après le tarrissement des sources d’hydrocarbures sur le pourtour de l’Afrique (cf. la géographie du pétrole sur le pourtour du Continent) . Les Tchadiensé étaient considérés à l’époque un peuple jugé indgne de la manne du pétrole. Son calvaire à travers l’angoissante monoulture industrielle du coton et destrutrice du patrimoine cultural lui suffisait, selon la volonté des maîtres de l’époque, l.es services et les baileurs de fonds. Du pétrole du Gabon( 1950) à celui de la Libyeeste le r( 1958), lé pétrole tchadien a été contraint d’attendre 2003 pour son accouchement. Et pour quels résultats? Être la propriété excluse d’une famille et un clan, particulièrement aggressifs et tortionnaires à l’encontre d’un peuple, d’un pays sous le parapluie des services sécrets.
Comment en est-on arrivé là? Question que qui se pose tous les jours. Sans réponse.
SERVICES SECRETS, UN PEU DE CLEMENCE POUR MON PEUPLE, POUR NOTRE PEUPLE MARTYR.