Le Président Idriss a reçu ce lundi 23 juillet au Palais rose, le maire de la ville de N’Djamena et les maires des 10 communes d’arrondissement. Il a dénoncé la mauvaise gestion qui caractérise les exécutifs communaux et a donné 72 heures aux maires pour améliorer les conditions de vie des populations.
Informé de la situation que traverse la population de la capitale et de la mauvaise gestion des ressources de la mairie de N’Djamena, Idriss Déby a donné 3 jours aux maires pour arrêter « l’anarchie » qui règne. « La situation que vit actuellement la mairie de N’Djamena est grave. Il est donc nécessaire de tirer des leçons de cette situation fâcheuse. […] Mesdames et messieurs, je vous donne 72 h pour réparer le mal en attendant les mesures fortes qui seront prises par le gouvernement dans les prochains jours en vue de répondre aux besoins de la population » a-t-il déclaré.
Dans sa communication, le despote tchadien est revenu sur tous les maux qui freinent le bon fonctionnement de la mairie et des communes d’arrondissement de la capitale. Entre autres, la disparition du parc automobile de la voirie municipale qui a coûté environ 15 millions de FCFA, le manque de suivi des services d’entretien de caniveaux et de lampadaires. Le Président Idriss Déby déplore également « l’affairisme », « la corruption », « le laisser-aller » présents à la mairie de N’Djamena et qui n’honorent pas les responsables municipaux alors que les N’Djamenois attendent beaucoup d’eux.
Par ailleurs, l’homme qui tient le Tchad d’une main de fer depuis plus de 28 ans reconnaît que : « les recettes de la mairie vont à plus de 90% dans les poches des individus véreux bien identifiés dont le souci principal est de vider systématiquement les caisses de la mairie », mais ne demande aux maires que l’assainissement de la ville si ce n’est pas trop demabder. Ainsi va le Tchad…
TchadConvergence