Le Président Idriss Déby est resté longtemps sonné après le décret migratoire du président américain Donald Trump, qui a placé le Tchad sur la liste des « États voyous » dont les ressortissants sont indésirables aux États-Unis et aussi après l’accusation par la justice américaine d’avoir touché de pots de vin que lui auraient versé des entreprises chinoises au Tchad.
En bon dictateur, Idriss Déby a attendu d’être en milieu favorable pour apporter une réponse à la justice américaine. Lors la célébration de la journée nationale de prière pour la paix, la cohabitation pacifique et la concorde nationale, le 28 novembre dernier, devant ses partisans du MPS et ses charlatans, le despote tchadien a rigolé sur les accusations de corruption qui pèsent sur lui aux États-Unis. «C’est vraiment à rigoler», a-t-il déclaré sous les applaudissements de ses griots.
#Tchad Accusé de corruption par la justice américaine, Idriss Deby rigole. Pour le moment. pic.twitter.com/pu4NKK76bk
— TCHAD TODAY (@TchadToday) 29 novembre 2017
Ce lundi 4 décembre, la Cour suprême des États-Unis, la plus haute juridiction du pays, a donné son feu vert à l’application intégrale de la dernière version du décret anti-immigration de Donald Trump. Le Tchad restera définitivement sur la liste noire.
Le 18 septembre 2017, à la tribune de la 72e Assemblée génrale de l’ONU, le Président américain Trump a fustigé des « États voyous représentés ici (aux Nations-Unis) qui soutiennent le terrorisme et menacent d’autres nations, ainsi que leur propre peuple ». Comme dit le proverbe, rira bien qui rira le dernier, il semble que l’homme, qui tient notre pays d’une main de fer depuis plus de 27 ans, n’a pas encore tout vu.
TchadConvergence