Après les autorités traditionnelles et coutumières, le dictateur Idriss Déby a rencontré, 48 heures après la fin des travaux du Forum national « inclusif », les chefs des partis politiques alliés et le Groupe parlementaire du MPS, son parti politique.
« Quelqu’un gagne un salaire de 200 000 FCFA et se construit une ou deux villas. Où est-ce qu’il a trouvé tout cet argent ? Tout le monde me traite de gentil et que je tolère ceux qui volent l’argent du pays. Désormais, chacun doit justifier ses biens. La course effrénée aux biens illicites doit s’arrêter. Le gaspillage des biens publics est une irresponsabilité. Vivez de vos salaires. Et j’ai décidé d’agir contre les détourneurs de ressources de l’État. Ceux qui ne sont pas prêts à m’accompagner pour le nouveau Tchad, fussent-ils de mon parti, doivent démissionner, car, l’impunité c’est fini.», tonne Idriss Déby, l’homme qui a érigé la kleptomanie en mode de gestion de l’État.
« Notre pays connaît aujourd’hui une stabilité mais une stabilité fragile. Vous conviendrez avec moi que les défis de l’unité et de la paix, sont grands. Aujourd’hui, vous avez décidé d’adopter pour un régime présidentiel intégral. Cela suppose qu’il n’y aura pas de Premier ministre et tous les poids de la république reposeront sur nous. Il nous faut s’engager totalement. J’ai besoin d’un soutien franc et total de mon parti. J’ai horreur d’entendre dire qu’il a promis mais n’a pas réalisé. Nous avons un nombre important de défis à relever avec la mise en place des nouvelles institutions. Le forum a été pour nous une fierté. Nous allons nous mettre en ordre de bataille dans le cadre de la 4ème république. A tous les niveaux, nous devons changer de comportements, de mentalités. », a poursuivi l’homme qui tient le Tchad d’une main de fer depuis plus de 28 ans.
Mais, tous les voleurs du MPS, qui étaient présents à la rencontre, ont compris que leur chef veut tout simplement ameuter ses troupes à l’approche des législatives annoncées pour novembre 2018. Tant que le despote tchadien ne demande pas des comptes à ses proches et à lui-même, les « détourneurs » peuvent continuer tranquillement le pillage massif des maigres ressources de notre pays.
TchadConvergence
A mon avis, a présent il ne reste rien a pillé mais au contraire il faut revoir les détournement précédent pour une stabilité et une sortie de crise total.