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Au Sahel, la force française Barkhane va avoir un nouveau commandant

Nommé pour un mandat d’un an, le général Marc Conruyt va succéder fin juillet au général Pascal Facon à la tête de la force antiterroriste de 5 100 hommes.

Le général français Marc Conruyt va succéder fin juillet au général Pascal Facon à la tête de la force « Barkhane » au Sahel, la plus grosse opération extérieure des armées françaises avec 5 100 hommes, a annoncé jeudi 25 juin le ministère des armées.

Issu de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan [promotion général Callies – 1986/89] et passé par l’École d’application de l’arme blindée et cavalerie [EAABC] de Saumur, cet officier des Troupes de Marine a connu une carrière opérationnel riche, commencée au Régiment d’infanterie chars de marine [RICM], au sein duquel il a pris part à l’opération Daguet [1991] et poursuivie au 5e Régiment interarmes d’Outremer [RIAOM] et au 1er Régiment d’Infanterie de Marine [RIMa].

Chargé de mission auprès du chef d’état-major des armées depuis le 1er juin, le général Conruyt connaît par ailleurs bien les États-Unis [dont on ignore s’ils continueront d’apporter leur soutien à Barkhane] puisqu’il est breveté du War College de l’US Marine Corps.

Ayant commandé le RICM en Afghanistan [en 2011] ainsi que la Force Licorne en Côte d’ivoire, après avoir occupé un poste de rédacteur au ministère des Affaires étrangères, le général Conruyt a rejoint l’État-major des armées [EMA] en 2012 en tant que chef du bureau Afrique. Puis il a été attaché de défense au Sénégal avant d’être nommé sous-directeur des études et de la politique de la direction de ressources humaines de l’armée de Terre [DRHAT].

Nommé pour un mandat d’un an, le futur commandant de « Barkhane » devra dès son arrivée au Sahel mettre en œuvre les objectifs qui seront fixés fin juin par les chefs d’Etat du G5 Sahel (Mauritanie, Burkina Faso, Mali, Niger et Tchad) et le président français Emmanuel Macron, lors d’un sommet à Nouakchott sur la lutte contre le terrorisme.

Ce rendez-vous de Nouakchott doit évaluer l’efficacité de la décision prise en janvier à Pau (sud-ouest) par les mêmes chefs d’État d’intensifier les opérations militaires face à la recrudescence des attaques dans la région. Mêlées à des conflits intercommunautaires, ces attaques ont fait 4 000 morts en 2019, selon l’ONU.

TchadConvergence avec AFP et opex360.com

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