Au Tchad, le bras de fer entre syndicat des enseignants et gouvernement est loin d’être terminé. Le syndicat exige des autorités le paiement des primes des examens et concours de l’année 2015-2016.
Sur la liste des revendications figure également les primes des encadrements des enseignants des écoles normales d’instituteurs et les subsides des maîtres communautaires. Si leur revendications ne sont pas prises en compte, ils menacent de rentrer à nouveau en grève en ce début de mois de novembre. Les mesures de restriction budgétaire prises par les autorités tchadiennes pour pallier la crise économique que traverse le pays, ont eu des répercussions sur plusieurs secteurs dont celui de l’éducation.
Récemment encore le syndicat des enseignants rappelait que ceux du supérieur permanent accusent des arriérés de primes et indemnités se situant entre quatre et six mois dans les établissements du supérieur. Une situation encore plus critique pour les contractuels et vacataires. Les enseignants et chercheurs retraités quant à eux totaliseraient onze mois d’arriérés de pension. Du coup c’est la grogne dans le secteur.
Après avoir observé une grève de trois jours, les magistrats du Tchad ont décidé de reconduire leur mouvement à partir de ce lundi 23 octobre et ce, jusqu’à la fin de la semaine. Les magistrats sont en grève pour exiger plus d’égards de la part des autorités. Coupes abusives de leurs indemnités, absence d’égards à leurs revendications, les magistrats disent en avoir assez. Les deux syndicats des magistrats du Tchad considèrent que le mépris considéré à leur égard mérite une réplique de même hauteur.
Cliquez pour écouter Blaise Ngartoidé, secrétaire général du syndicat des Enseignants du Tchad sur la Deutsche Welle
[…] Continuer à lire » […]