(N’Djaména, 6 novembre 2016) – Au Tchad, plusieurs personnalités proches du régime sont en garde à vue à la police judiciaire. Il s’agit d’anciens hauts cadres de l’État et quelques chefs d’entreprises.
Selon une information publiée par le « Journal La Voix », l’ancien Trésorier Payeur Général du Tchad, Mahamat Zene Hissein Bourma, par ailleurs beau-fils du Président Idriss Déby, est en garde à vue à la police judiciaire depuis ce samedi soir. Selon une source de Tchadinfos, son arrestation est en lien avec un marché de livraisons des hors-bord. La source indique que l’homme d’affaire Mahamat Dondon serait lui aussi impliqué dans cette affaire et en détention.
Selon d’autres sources sur les réseaux sociaux, la police judiciaire a aussi arrêté, hier samedi 5 novembre, les anciens Directeurs généraux du Bureau National de Fret (BNF), Abakar Moussa Haroun Tirgo, Ahmat Abdérahim Dinguess et Issa Abdelrahim Abdel-Fakhara.
Au mois de juillet 2016, le journal Abba Garde titrait à sa Une: «Scandale au BNF : 1,5 milliards se sont volatilisés. Un véritable pillage à ciel ouvert s’y opère. Acculé par le l’Union européenne, Adoum Younousmi, le ministre de tutelle ne sait à quel saint se vouer». Le journal dévoile qu’Ahmat Abderahim Dinguess et Issa Abdelrahim Abdel-Fakhara, respectivement Directeur général et Directeur général adjoint du BNF descendent régulièrement dans les postes de péage les plus proches de N’Djamena pour faire eux-mêmes les recouvrements dont les recettes n’auront pour les seules destinations que leurs poches.
Selon les mêmes sources sur les réseaux sociaux, Abakar Erda, directeur du Fond National de Développement du Sport (FNDS) et par ailleurs petit frère du général Tahir Erda, directeur général de la police nationale, serait lui aussi arrêté.
Selon une dernière information, l’ancien gouverneur Djibert Younous, l’ancien ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement, Hassan Sylla bakari, l’ancien Directeur de la solde, Chérif Allatchi Galma, seraient aussi arrêtés.
Dernière mise à jour: 06.11.2016 à 19h22
TchadConvergence
Ça nous etonne pas!!!!
Que tous ceux qui ont pillé à ciel ouvert dans ce pays soient arrêtés. Ils doivent retourner l,argent volé afin de faire face à la crise qu’ils ont créée. Mais la justice tchadienne doit statuer impartialement pour punir les délinquants, les criminels financiers.
C est de la bétise.Quelque soit leurs arrestations,l argent volé ne serait pas restitué,ils sont capable de corrompre les institutions de l Etat.«Quand la justice n est pas juste,sait que l injustice est exacte».
Cela veut dire que s’il n’y a pas eu cette crise ceux messieurs ne seront même pas inquiété?
C’est du jeu cela nous servira a rien.plutôt confisqué leur biens nous interesse en ce moment (étages de leur domicile,entreprises et bloqué leur compte au profit de l’etat)
on n’a pas besoin de faire des enquêtes pour déceler les pilleurs de la R
épublique
D’ailleur,ces directeurs généraux sont de simles complices.Mais où sont les acteurs et les intouchables?
Toute fois que la justice soit faite, pour que chacun d’eux purge sa peine.
Nous sommes tres ravis sur la decision que le president la pris, ue tous ce bandits repondent a leurs actes que la justice soit faite, tous ceux qui ont volé doivent restituer cette argent la et ceux qui refuse qe l’Etat recupére leurs bien par force voir meme leur concession parceque cet argent ne les appartiens pas ce pour le 11 millions de tchadiens la
Que ça ne soit pas une farche de plus parce qu au Tchad, les fossoyeurs sociaux sont le plus souvent promus. Attendons de voir.
Y’a d’autres pillards qui se cachent encore donc il faut fait une enquête sur immobiliers construits dans six dernières années
C’est de la poudre aux yeux des Tchadiens. C’est une farce, et même une raillerie du peuple Tchadien, car cela n’aboutira pas comme d’habitude.
Il n’a qu’a arreté sa femme et ses enfants, neveux, nieces qui detournent egalement
Cette couleur ne nous saute pas aux yeux,qui est la police judiciaire?Qui sont les voleurs?Et qui parle contre les voleurs?
pitié a la population tchadienne dont le niveau de vie est scandaleusement très bas.