Au Tchad, le syndicat national des formateurs de métier appelle à faire grève afin d’obtenir le paiement des salaires des mois de juillet et août. Du côté du syndicat national des enseignants chercheurs du supérieur, ses membres continuent la grève qui avait démarré deux semaines auparavant.
Après la grève de l’union des syndicats du Tchad et celle du syndicat des enseignants du Tchad section de N’Djamena, le syndicat national des formateurs de métier appelle ses militants à observer un arrêt de travail pour revendiquer le paiement intégral de salaire des mois de juillet et août.
Le SYNECS (syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur) observe également une grève sèche dans toutes les institutions universitaires du pays pour exiger du gouvernement l’annulation pure et simplement des mesures tendant à geler leurs primes et indemnités à cause de la conjoncture économique.
Le SYNECS qualifie cette mesure d’anti-sociale, impopulaire, et irréfléchie de la part du gouvernement.
Ses appels à la grève font partie d’une longue suite de contestations. En juillet, dernier, l’Union des syndicats tchadiens (UST) avait lancé « un arrêt de travail dès mardi dans tout le secteur public avec un service minimum dans les hôpitaux » pour cause de salaires de juin impayés.
André Kodmadjingar, correspondant de la VOA à N’Djamena
le silence du gouvernement face a ses multiples greves laisse incertain l’avenir de l’education au Tchad pour l’avenir et promet un avenir incertain pour les travailleurs
C’en est de trop.Le calvaire a atteint son paroxysme,le mécontentement est général.Partout c’est la précarité, le meme son de cloche.Mes enfants meurent de faim, ne disposent d’aucuns moyens pour leurs soins sanitaires.Beaucoup vivotent et la situation ne cesse d’empirer.On ne peut rester coi et attendre un miracle miséricordieux s’opérer.Aide-toi et le ciel t’aidera.Le Tchad a de moyens financiers et économiques colossaux.Il est ainsi aveuglant et aberrant de dire que l’Etat ne peut pas tout couvrir actuellement la masse salariale, qui, d’ailleurs est négligeable.Les salariés ne sont pas nombreux.Le problème est du aux malversations financières, à la dilapidation.En guise de rétrospection, comment était le pays avant l’ère pétrolière?N’est-ce pas que les fonctionnaires étaient payés décemment.L’économie était diversifiée en dépit de l’absence des or noir, vert et gris.C’est absurde de tomber sous ce coup scabreux, mesquin.C’est la résultante de toutes nos legertés, nos failles, nos distractions, notre attitude fetariste.
L’histoire est toujours là pour nous rattraper.Les fonctionnaires sont encore nombreux, donc il faut procéder à un virement systématique, et s’il y a qu’ils répondent de leurs actes.