Au Tchad, les travailleurs entament ce lundi 5 mars la sixième semaine de grève sèche et illimitée pour protester contre les mesures d’austérité décidées par le gouvernement pour faire face à une crise financière. Jeudi, le chef de l’État a reçu les représentants des syndicats pour les persuader de reprendre le travail. Sans convaincre. Samedi dernier après une assemblée générale de restitution, les travailleurs ont dit non à l’appel à la reprise du travail par le dictateur du Palais rose.
La cour de la Bourse du Travail de N’Djamena était pleine ce samedi 3 mars, à l’occasion de l’assemblée générale extraordinaire convoquée par la plateforme revendicative, qui regroupe la plupart des enseignants, le personnel de la santé et les fonctionnaires des autres secteurs de l’administration publique mobilisés dans le mouvement de protestation et de défense des services publics tchadiens.
Les travailleurs, informés de la rencontre jeudi dernier, entre l’homme qui tient le Tchad d’une main de fer depuis plus de 28 ans et les représentants des syndicats, sont venus nombreux pour entendre le compte-rendu du porte-parole de la plateforme syndicale revendicative. « Il a tout fait pour que les travailleurs aient au moins deux repas par jour, pour éviter que tous les jeunes chôment et n’aillent pas intégrer massivement… Et nous sommes passés de 30 000 fonctionnaires à 92 000. Il nous demande d’accepter les mesures pour redresser la situation », explique Barka Michel, président de l’Union des syndicats du Tchad (UST).
Après la bronca de protestation, ils répondent : « C’est maintenant que la guerre commence ! ». Finalement, les travailleurs du secteur public décident de poursuivre à partir de ce lundi 5 mars la grève sèche et illimitée pour la sixième semaine de suite. Et pour la plupart des syndicalistes, il faut passer de la grève passive, qui consiste à refuser simplement de travailler, à une grève active.
Dans un communiqué de presse publié ce lundi 5 mars, le porte-parole de la plateforme syndicale revendicative a appelé tous les travailleuses et les travailleurs à ne pas prendre part au recensement physique des agents de l’État initié par le ministre des finances et du Budget pour « occulter l’audit des diplômes et surtout pour casser la grève en cours » .
Mais, selon le site Tchadactuel, cette situation désastreuse que vit le Tchad depuis plus d’un mois n’a pas empêché le Président Idriss Déby de commander 200 véhicules militaires de marque Toyota à Dubaï. Selon des sources concordantes recueillies par Tchadactuel, les 200 véhicules ont été payés « cash » et ont été livrés à El Nyala au Soudan, où des chauffeurs envoyés de N’Djamena les ont conduits jusqu’à destination ce dimanche 4 mars.
TchadConvergence avec RFI
Bonsoir, je donne mon point de vue par rapport a cette situation Président Idriss Deby Itno n’est pas Tchadien, s’il est tchadien, il n’est pas patriote comme le sigle MPS le dit, il a declaré qu’il n a amené ni or ni argent mais pourquoi dimunie le salaire des fonctionnaires, la liberté où est-elle a son arrivé il proclamé au et fort « liberté pas de manifestation pacifique pour les peuples Tchadiens mais je crois entre novembre-décembre 2017 il y a manifestation pour protestation contre la déclaration de Donald Trump.
le président ne fera pas avancer le pays a cette manière de faire. il doit comprendre que ce bras de fer ne fera que nuire a sa réputation. il veut juste faire recculer le pays, mais il a menti. nous somme prés pour passé de la gréve passive à la gréve actif.