Par le communiqué de presse ci-dessous, la Coordination des Partis Politiques pour la Défense de la Constitution (CPDC) informe l’opinion nationale et internationale qu’elle n’a pas pris part au processus de désignation des membres au Cadre National du Dialogue Politique (CNDP) et n’a donc désigné aucun représentant.
La création irréfléchie du Fonac et sa gestion de l’après-élection de 2016 a dangereusement fragilisé la CPDC.
On pouvait contester les résultats tout en restant dans la CPDC.
Mais Kebzabo et ses camarades, obnubilés par un certain soutien du peuple tchadien ont préféré tourner le dos à cette plateforme qui s’est battue pour empêcher la maudification de la constitution du 31 mars 1996. Ironie du sors, ils n’ont pas pu secoué Deby et se retrouvent contraints à accepter sans condition les offres de celui-ci.
Une chose est sûre: leur dicision de partir en guerre sans la bénédiction de la CPDC a été une erreur historique qui leur coûtera cher et la plateforme, devenue atone est condamnée à mourir si elle ne se montre pas inventive, stratège et combative auprès de ceux qui croient que faire de l’opposition au Tchad est encore possible.
Elle peut réussir si elle à parvient à convaincre les Tchadiens que le Fonac est un groupe qui s’est rendu armes et bagages par manque de conviction et que la seule force d’opposition reste la CPDC.