A l’occasion de la journée mondiale des enseignants, le syndicat des enseignants du Tchad (SET), a exigé, samedi dernier, le rétablissement de tous les avantages de ses membres coupés depuis 2016 par le gouvernement dans le cadre des 16 mesures d’austérité.
« Nous donnons un mois au gouvernement pour restituer toutes les indemnités des fonctionnaires coupées, en général et des enseignants en particulier », a, notamment, déclaré le secrétaire général du SET Ngartoidé Blaise.
Par ailleurs, le syndicat des enseignants du Tchad, regrette que, sous prétexte d’absence des dossiers des agents dans les archives de la fonction publique, d’un contrôle physique et d’audit de diplômes, plus de trois mille enseignants ont vu leurs salaires suspendus.
De ce fait, pour une reprise apaisée des activités scolaires il est urgent que le gouvernement rétablisse les salaires injustement suspendus pour éviter les mouvements d’humeur qui vont perturber inévitablement le bon fonctionnement du système éducatif tchadien.
Les enseignants tchadiens conseillent au gouvernement d’accorder la priorité à l’élaboration de politiques visant les objectifs tels qu’offrir une formation de qualité aux enseignants ainsi que des opportunités de développement professionnel et des perspectives de carrières attrayantes, améliorer les salaires, les conditions de travail, garantir les libertés académiques, l’autonomie et la participation à la prise de décision.
Le directeur général des enseignements et de la formation M. Mahamat Alboukhari Oumar, représentant le ministre de l’éducation nationale a rassuré les enseignants que le ministère de l’éducation reste disposer au dialogue, ajoutant que, les enseignants doivent penser à l’avenir des enfants, qui sont, dit-il, l’avenir du Tchad.
TchadConvergence avec APANEWS