(N’Djaména, 22 novembre 2016) – Les magistrats viennent de suspendre leur grève sèche qui avait démarrer il y a un mois. La décision a été prise lundi matin au cours d’une assemblée générale.
Pour Allarakété Sanengar, le président du syndicat des magistrats du Tchad, cette suspension d’un mois vise à donner au chef de l’État Idriss Deby, du temps pour examiner leurs doléances.
La grève des magistrats avait été lancée au lendemain d’un appel de la plateforme de revendication syndicale touchant le secteur de l’éducation et de la santé.
Les magistrats ont d’abord observé une grève sèche une période de deux semaines à partir de vendredi 28 octobre 2016.
Appel à la participation d’une ville morte
Le Front de l’Opposition Nouvelle pour l’Alternance et le Chargement (FONAC) maintient son mot d’ordre de ville morte pour le 22 novembre sur toute l’étendue du territoire.
Déjà le mouvement citoyen « Iyna », qui en arabe local veut dire « ça suffit », appelle la population a observé ce mot d’ordre.
Ce mouvement citoyen soutient également la marche pacifique des femmes syndicalistes de l’union des syndicats du Tchad prévue pour la fin du mois de novembre et entend organiser une journée de funérailles du régime au pouvoir le 1er décembre 2016.
André Kodmadjingar, correspondant de la VOA à N’Djamena
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Nous parlons de lui, nous critiquons leur manière de diriger, nous demandons qu’il y ait un changement, nous subirons les conséquences lourdes mais pas de solution, personne ne nous écoute. Cette grève est la solution et je vous jure si vous et moi avons l’assurance et croyons que Dieu est là, il répondra un jour à notre place.