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Communiqué de presse du gouvernement suite à l’enlèvement d’un ressortissant français à l’est du Tchad

Par un communiqué signé de la porte-parole du gouvernement, Madame Madeleine Alingué, le gouvernement du Tchad informe l’opinion internationale de l’enlèvement d’un français travaillant pour le compte d’une société française dans la région de Sila. Son enlèvement s’est opéré aux environs de 7h à Ndoroti un village à une cinquantaine de km de Goz Beida.

“Le gouvernement de la République du Tchad condamne avec fermeté cet acte odieux et informe l’opinion que les opérations de recherche ont été déclenchées dans toute la région afin de retrouver la victime et ses ravisseurs.

Le gouvernement de la République rassure l’opinion nationale et internationale que toutes les dispositions sont prises pour assurer la sécurité des nationaux tchadiens et tous les ressortissants étrangers résidents au Tchad.”

Ce ressortissant français se trouvait, avant son rapt, dans l’est du pays, près de la frontière soudanaise. Il travaillait pour une société minière et était en prospection. Tôt jeudi matin, des hommes à moto, ont débarqué dans le village de Doroti, localité située à une cinquantaine de kilomètres de Goz Beïda, à quelque 200 kilomètres au sud d’Abéché, dans la région du Sila, où opèrent l’entreprise minière française. Ils foncent sur le ressortissant français qu’ils embarquent sur leur moto et disparaissent avec lui dans la brousse.

Le ministère français des Affaires étrangères, qui a confirmé l’enlèvement, a déclaré que «la France n’abandonne jamais ses ressortissants et que tout serait fait pour que cette personne soit libérée».

La population sous le « choc »
Mahamat Adam Minawi, président de l’Association des jeunes élèves ressortissants de la région du Sila, se dit très surpris et choqué. « Je suis né là-bas, j’ai grandi là-bas et je n’ai jamais entendu des choses comme ça. Nous avons traversé des moments de guerre, d’insécurité dans les années 2005 jusqu’à 2008, c’était terrible. Mais l’enlèvement d’un étranger, je n’ai jamais entendu ça dans ma région », assure-t-il. Quand à l’identité des ravisseurs, « tout est possible, note-t-il. Au Darfour, il y a beaucoup de gens armés : il y a des malfrats, il y a des rebelles, il y a le conflit ethnique. »

TchadConvergence avec RFI et Tchadinfos

 

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