L’interpellation a été déposée ce lundi au bureau du président du Parlement qui devra le transmettre à l’exécutif. Pour le député Madtoingue Benelgar, il y a des questions auxquelles le gouvernement doit apporter des réponses.
« Qu’on nous explique ce qui se passe dans le nord, ce qui se passe dans le Tibesti, ce qui se passe dans le Miski. Pourquoi une population civile se permet le luxe de ramasser des armes pour défendre une cause ? Ce sont des questions brûlantes. Parce que nous sommes une nation, les institutions républicaines doivent être à l’écoute de la volonté du peuple. »
Il y a une dizaine de jours, un autre député a proposé qu’une commission d’enquête parlementaire se rende dans cette partie du Tchad pour écouter la population et au besoin faire des propositions au gouvernement pour la résolution de la crise qui l’oppose à la population.
Mais la proposition n’a pas connu de suite jusqu’à cette interpellation. Selon la nouvelle Constitution, le chef de l’État, qui est aussi le chef du gouvernement, pourra désigner un ministre qui viendra devant le Parlement répondre au nom du gouvernement -si tant est que celui-ci décide de répondre.
TchadConvergence avec RFI