Ce lundi 26 décembre 2016, lors d’une rencontre avec les chefs des partis alliés du MPS, parti au pouvoir, le Président Idriss Déby a confié en riant que la situation risque de s’aggraver au Tchad.
Il a annoncé pêle-mêle la réduction de la masse salariale car les ressources annuelles du Tchad ne suffisent qu’à payer 4 mois de salaires, la réduction d’au moins 50% du SMIG et d’autres mesures plus austères que les 16 mesures prises par le gouvernement.
« Ce qui se passe aujourd’hui dans notre pays, je l’ai montré du doigt il y a près de 15 ans depuis que les syndicats ont commencé à faire pression sur les gouvernements successifs pour exiger des indemnités, pour exiger des statuts particuliers. Et à chaque fois, d’une manière très fraternelle, j’ai dit à ces citoyens qui ont une mission noble, mais attention, le pétrole ne sera pas éternel. Quand il n’y aura plus de pétrole, avec quoi, allons-nous payer les salaires ? Pour moi, les 16 mesures prises par le gouvernement ne suffisent pas », a déclaré devant « ses camarades » l’homme qui a conduit notre pays dans une crise sociale sans précédent.
Comme d’habitude, pour justifier sa mauvaise gestion à la tête de ce malheureux pays depuis 26 ans, le Sultan du Dar-Bilia a évoqué la chute des prix du baril de pétrole depuis deux ans et la situation sécuritaire autour du Lac-Tchad.
En conclusion, Idriss Déby a menacé de dissoudre tous les syndicats qui ne joueront pas son jeu. Il doit comprendre que la crise actuelle ne fait pas rire les Tchadiens affamés qui attendent des solutions et non une cacophonie funeste.
TchadConvergence
Source audio: Eric Topona
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Ce qui est dit est tres logique.
Faudrait que les tchadiens reviennent sur terre. C est effectivement le monent de se serrer la ceinture dans tous les domaines .
Aujourd’hui pendant que les fonctionnaires souffrent les chiens de la brigade canine qui ont coûté 1 500 000 euros .
Rien que leur alimentation mensuel est de 60 000 000 fcfa.
Alors que l on commence par ça au moins.