Après l’annonce de la réélection du président Ali Bongo à la tête du Gabon par la Cour constitutionnelle, l’Union africaine, dont le président tchadien Idriss Déby assure la présidence en exercice, a fait savoir qu’elle avait «pris acte» du verdict. Du côté des capitales influentes, la France, les États-Unis et le Maroc se sont aussi exprimés. Des réactions formulées en termes choisis.
La première grande capitale à s’être exprimée a été Washington par la voix de son ambassade à Libreville. La délégation américaine au Gabon «note la décision de la Cour constitutionnelle». Elle appelle par ailleurs celle-ci à « publier les détails de ses procédures, par souci de transparence ». Les États-Unis appellent les deux parties au dialogue pour «panser les blessures d’un pays divisé». Enfin, Washington s’inquiète des arrestations signalées dans les rangs de l’opposition, ainsi que de la perturbation du réseau Internet.
A Paris, la formule est savamment pesée : le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault « regrette » que l’examen des recours n’ait pas « levé tous les doutes » sur la réélection d’Ali Bongo. La France demande toutefois à l’opposition de « récuser l’action violente » et au gouvernement de « prendre des initiatives » pour « restaurer la confiance des Gabonais en leurs institutions ».
Au Maroc, un allié fidèle du Gabon, la diplomatie a dit «prendre acte» de la réélection du président sortant et se dit confiante dans le fait que les Gabonais choisiront la voie du dialogue pour résoudre la crise.
Idriss Déby appelle à un «dialogue politique»
C’est par un communiqué que le chef de l’Etat tchadien de retour de New York a pris acte de la réélection d’Ali Bongo Ondimba. Il invite «le président réélu à créer les conditions nécessaires et propices à un dialogue politique regroupant tous les fils du Gabon, gage de paix et de stabilité, exhorte l’opposition politique à plus de responsabilités».
Idriss Déby, dont la présence a été annoncée à Libreville il y a quelques semaines au début de la crise post-électorale, n’a finalement pas fait le déplacement. Il a préféré attendre, les voies de recours n’étant pas épuisées, indique un de ses proches.
Le Tchad était tout de même à Libreville pour la fin du contentieux post-électoral. Nagoum Yamassoum, président du Conseil constitutionnel a fait partie de la délégation de l’Union africaine qui a assisté le Conseil constitutionnel gabonais.
TchadConvergence avec RFI
Le grand défis à relever c’est de s’offrir pour l’intérêt du peuple
Comment un voleur peut dénoncer un autre voleur?
Deby ne sait sur quel pied danser après un vol de coup K.O;le pays toumaï est dans état d’expiration.
Trois à quatre mois de de salaire?le Dieu que nous servons ne dort pas,c’est un prix à payer pour la malgouvernance!
Où va mon Afrique?