Le dictateur tchadien Idriss Déby se trouve depuis hier après-midi, au Caire en Egypte. Il assiste, ce mardi 23 avril 2019, à deux sommets en urgence portant sur la situation au Soudan et la Libye. Le dictateur Abdel Fattah al-Sissi dirigera ces deux réunions en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine.
Le premier sommet portera sur la situation au Soudan où la contestation populaire se poursuit malgré la destitution du président Omar el-Béchir par l’armée. Une armée dont le nouveau chef, le général Abdel Fattah Abdelrahman Burhan, dirige le Conseil militaire de transition. Plusieurs pays arabes, dont l’Égypte, lui ont apporté leur soutien implicite. Toutefois les manifestants toujours mobilisés réclament un gouvernement civil. Idriss Déby, qui a été le dernier chef d’Etat à rendre visite à son parrain Omar Hassan El-Béchir, est très inquiet et craint un syndrome soudanais.
Le second sommet portera sur la situation en Libye où le général renégat Khalifa Haftar, ami des dictateurs tchadien et égyptien, a lancé depuis trois semaines une vaste offensive contre Tripoli tenue par le gouvernement d’union nationale, soutenu par la communauté internationale. Le rebelle Haftar, qui n’a jamais gagné une seule bataille, était passé le 14 avril au Caire pour prendre des conseils de son parrain égyptien car ses milices ont enregistré d’énormes pertes dans les combats. Au cours des derniers jours, les milices de Haftar ont perdu des positions dans le sud de Tripoli et dans des camps vitaux comme Aziziya et Heera au profit des forces armées libyennes placées sous le commandement du Conseil présidentiel de Tripoli. Depuis qu’Oumar el-Béchir a été destitué, les « Toro-Boro », rebelles soudanais, mercenaires dans les rangs des forces de Hatar, n’ont plus la tête à la guerre en Libye. Ils pensent plutôt à comment regagner le Darfour pour se positionner dans le Soudan de demain.
Les sommets réuniront les présidents d’Afrique du Sud, du Tchad, de la République démocratique du Congo, du Rwanda, de Djibouti et de Somalie, ainsi que de hauts responsables éthiopiens, sud-soudanais et le président de la commission de l’UA.
TchadConvergence avec RFI
Le plus grand des dictateurs est au Cameroon. Ceux ci ne sont que des caricatures pres de Biya . Le too you du Cameroun marriage beaucoup mieux la situation.