Le Chef d’état-major des armées françaises (CEMA), le Général Thierry Burkhard a été reçu le samedi dernier par le président du Conseil Militaire de Transition, le Général Mahamat Idriss Déby. Il a achevé dimanche une visite qui l’a mené au Tchad, au Niger, puis au Mali et durant laquelle il a été question de la fin de l’opération Barkhane.
En poste depuis le 22 juillet, le Général Burkhard est venu confirmer que son pays n’avait nullement l’intention de se désengager des opérations de lutte antiterroriste et de maintien de la paix. « L’adaptation n’est pas un départ, il fallait le répéter pour lever les ambiguïtés », a-t-il déclaré.
A N’Djamena, il a rencontré le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Déby, à Niamey le ministre de la Défense, et dans les trois pays traversés -Tchad, Niger et Mali donc- ses homologues chefs d’état-major des armées.
Si la priorité de la France reste la lutte antiterroriste, la fin de l’opération Barkhane, et le passage de plus de 5 000 à 2 500-3 000 hommes, marque l’entrée dans une logique « de coopération opérationnelle et d’accompagnement au combat ». Qui s’appuiera notamment sur la force européenne Takuba estimée actuellement à 700 hommes. L’Estonie, la République tchèque ou encore l’Italie y sont déjà engagés, le Portugal, le Danemark et la Hongrie le seront bientôt.