Un employé d’une société minière, âgé d’une soixantaine d’années, a été enlevé jeudi dans une région reculée de l’est du Tchad.
Le gouvernement de la République du Tchad a informé qu’un ressortissant français, employé d’une société privée a été enlevé par des inconnus ce 23 mars 2017, aux environs de 7h 00, à une cinquantaine de Kilomètres de la ville de Goz-Beïda, dans le village de Ndoroti. Le gouvernement a condamné avec fermeté cet acte odieux et informe l’opinion que des opérations de recherche ont été déclenchées dans toute la région afin de retrouver la victime et ses ravisseurs.
Le Soudan coopère avec les autorités tchadiennes et françaises après l’enlèvement jeudi d’un ressortissant français au Tchad, emmené depuis au Soudan par ses ravisseurs, a annoncé dimanche 26 mars le ministre des Affaires étrangères soudanais Ibrahim Ghandour à l’agence d’État Suna.
Ce Français âgé d’une soixantaine d’années, employé d’une société minière, a été enlevé dans une région reculée de l’est du Tchad, au sud d’Abéché, à environ 800 km à l’est de la capitale, N’Djamena, et à 150 km de la frontière soudanaise. Son identité n’a pas été fournie.
Aucune revendication
Aucune revendication n’a été faite dans l’immédiat. Vendredi, le ministre tchadien de la Sécurité Ahmat Mahamat Bachir avait déclaré que l’otage français avait été localisé au Soudan.
«Nous faisons tout ce qui est notre possible en liaison avec les autorités tchadiennes pour obtenir sa libération», avait déclaré vendredi à Paris le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, interrogé par l’AFP.
Force mixte tchado-soudanaise
«Le ministère des Affaires étrangères et les agences correspondantes ont reçu un message de l’ambassade du Soudan à N’Djamena quant à l’otage français et l’affaire sera suivie de près jusqu’à ce qu’il puisse retourner sain et sauf auprès de sa famille», rapporte l’agence SUNA en citant le chef de la diplomatie soudanaise.
Le Soudan participe aux recherches au sein d’une force mixte tchado-soudanaise et coopère également avec les autorités françaises, notamment les services de renseignement, a-t-il précisé.
Le dernier ressortissant français enlevé au Tchad était un travailleur humanitaire, en 2009 près de la frontière avec le Soudan. Il avait été libéré trois mois plus tard au Darfour. Environ 1 500 ressortissants français vivent au Tchad, où opèrent en outre un millier de soldats de la force française Barkhane, forte de 4 000 hommes, déployée au Sahel. Un petit détachement est basé à Abéché.
TchadConvergence avec Le Monde.fr, AFP et Reuters
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