L’ONG « Reporter sans frontières » a publié ce jeudi 25 avril 2018 le classement mondial de la liberté de la presse.
Le Tchad qui occupait la 121ème place en 2017, recule de deux pas, se classe à la 123ème place mondiale.
Le Tchad fait deux pas en arrière dans le classement mondial de la liberté de presse 2018. Pour l’organisation, il ne fait pas bon être journaliste au pays de Toumaï. « Les reporters sont régulièrement arrêtés après la publication de certains articles. La plupart est libéré assez rapidement mais certains sont détenus arbitrairement pendant des semaines, voire des mois et subissent de mauvais traitements en prison », indique le classement.
« Les enquêtes et articles traitant de l’impunité ou critiquant le Président Idriss Déby Itno ne sont pas tolérés et peuvent valoir expulsion pour les journalistes étrangers, enlèvement et arrestation arbitraire pour les Tchadiens, mais aussi suspension pour les radios locales » ajoute le texte.
« Les journalistes subissent de plein fouet la violence des forces de l’ordre lors de la couverture des manifestations contre les mesures d’austérité du gouvernement », pointe RSF.
La limitation de l’accès à l’internet est aussi une des entraves à la liberté d’expression et d’information. « En période électorale, il arrive que l’accès aux réseaux sociaux soit tout simplement coupé dans le pays plusieurs mois durant ».
Actuellement, l’accès aux réseaux sociaux est réduit depuis plusieurs semaines.
Par Stanyslas Asnan