Le maréchal Khalifa Haftar, commandant de l’Armée nationale libyenne (ANL) a accusé dans une vidéo diffusée par la chaîne de télévision Al Jazeera, le 8 septembre, l’armée algérienne de faire des incursions sur le territoire libyen.
Le commandant en chef de l’autoproclamée armée nationale libyenne (ANL) a ainsi menacé, dans une vidéo diffusée par Al Jazeera le montrant en train de s’adresser à des chefs de tribus de l’Est libyen, de déclarer à l’Algérie la guerre dans le cas où ses pratiques ne cesseraient pas.
Le général #haftar menace l’#Algérie : » … la guerre peut arrivée d’un coté comme de l’autre, il suffit de quelque seconde… » #lybie pic.twitter.com/foMyIY3Y4G
— El Muraqib (@elmuraqib) 10 septembre 2018
«Les Algériens ont trouvé une occasion pour entrer en Libye. Lorsque nous avons découvert cela, j’ai envoyé le général Abdelkrim en Algérie pour expliquer que ce qui a été fait n’était pas fraternel. Nous pouvons transférer la guerre de l’Est à l’Ouest en peu de temps», a déclaré Khalifa Haftar, précisant toutefois que les autorités algériennes s’étaient excusées pour ce qu’elles ont présenté comme étant un cas «isolé». Alger aurait, selon lui, promis de prendre en charge la question cette semaine.
Dans son intervention, le maréchal libyen a menacé son voisin algérien : « On peut déplacer cette guerre de l’autre côté rapidement ».
Les reproches faits par le maréchal Khalifa Haftar à l’Algérie interviennent deux jours après seulement qu’il ait affiché sa volonté de marcher avec son armée sur Tripoli pour, a-t-il dit, extirper la ville des griffes des milices qui se livrent actuellement une terrible guerre d’influence, qui a déjà couté la vie à plusieurs dizaines de civils. Il a assuré que l’ANL était prête et que la prise de la capitale libyenne serait rapide. «Nous n’allons pas laisser tomber Tripoli et le peuple libyen doit y vivre en sécurité», a déclaré Khalifa Haftar.
Pour l’heure, il n’y a pas eu de réaction officielle du côté algérien concernant ces présumées incursions.
TchadConvergence