Le gouvernement tchadien a accepté de faire une relecture de la loi relative à l’exercice de la grève dans les services publics, a-t-on appris aux termes d’un accord signé avec plusieurs centrales syndicales, lors d’une cérémonie en présence du Premier ministre, Pahimi Padacké Albert.
Dans ce document signé samedi par le représentant de la plateforme syndicale (Union des syndicats du Tchad, Confédération indépendante des syndicats du Tchad, Syndicat national des enseignants chercheurs du supérieur, Comité national de dialogue social) et le ministre de l’Enseignement supérieur, le gouvernement prend bonne note de l’argumentaire des représentants syndicaux qui invoquent la non-conformité présumée de cette loi aux textes internationaux.
Par ailleurs, le gouvernement promet de mettre en place une équipe de relecture des dispositions de la loi en vue de faire des propositions concrètes compatibles avec les impératifs de légalité internationales de continuité des services publics, d’équité et le respect du droit de grève.
Concernant la coupe à hauteur de 50% des indemnités, les deux parties sont tombées d’accord sur la nécessité de la revoir à la baisse en fonction de l’évolution des recettes de l’État.
«Tout en admettant le bien fondé des démarches du gouvernement tendant à faire une adéquation entre les recettes et les dépenses dans un contexte de crise aiguë, le comité de tripartite de négociation estime qu’il est également important de préserver les acquis des travailleurs», peut-on lire dans le document.
A l’issue de cet accord, la plateforme revendicative qui refuse toute trêve conformément au souhait du gouvernement s’engage à maintenir la suspension de la grève jusqu’à la fin des négociations.
TchadConvergence avec APA
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Tant mieux par un gouvernement affaiblie par les affaires étrangéres qui vient au secours aux problèmes internes de notre pays.
Gouvernement tchadien!tu es incapable de ressoudre une petite crise?