(N’Djaména, 4 décembre 2016) – La censure contre les réseaux sociaux au Tchad est levée, au grand bonheur des utilisateurs, a constaté APA ce dimanche à Ndjamena.
La nouvelle s’est très vite répandue dans la capitale tchadienne, N’Djaména et tout le pays.
Mais ni le gouvernement, ni les opérateurs de téléphonie mobile n’ont donné des explications sur cette levée d’interdiction.
Deux faits à savoir la vidéo d’un viol d’une lycéenne publiée sur Facebook en février 2016 et l’élection présidentielle d’avril 2016 avaient poussé les autorités tchadiennes à imposer une restriction à l’accès aux réseaux sociaux, notamment, Facebook, Twitter, Whatsapps, Viber, entre autres.
Il fallait alors absolument passer par l’application VPN pour accéder à ces réseaux.
Même si le gouvernement et les opérateurs de téléphonie mobile n’ont donné aucune explication, les médias tchadiens ont obtenu un document de la commission des Droits de l’Homme de l’ONU, dans lequel, il est fait mention, clairement, au gouvernement de donner des explications à cette restriction dans un délai de 60 jours.
Dans sa correspondance en date du 7 novembre 2016, au chef de l’État tchadien Idriss Déby Itno, le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, donne un délai de 60 jours au gouvernement Tchadien afin de s’expliquer et donner des raisons et preuves justifiant les coupures et restriction d’Internet depuis le 27 février 2016.
«Depuis le 9 mai 2016, l’accès aux réseaux sociaux et aux applications mobiles, resterait bloqué. Aucune justification ou base juridique n’aurait été présentée pour justifier les perturbations mentionnées », note le document dont copie est parvenue à APA.
Certains analystes politiques estiment que, le gouvernement, évitant de se justifier, à simplement lever la restriction.
TchadConvergence avec APA
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