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Mahamat Kaka fait semblant d’organiser un dialogue avec les rebelles, mais il est opposé à leur retour au Tchad

Le chef de la junte militaire tchadienne, Mahamat Idriss Déby Itno, a rejeté l’idée d’un retour au pays de « mercenaires » tchadiens qui combattent en Libye aux côté des forces rivales du gouvernement intérimaire ou du maréchal Khalifa Haftar, a annoncé le Palais rose.

« Recrutés, formés, encadrés, armés et financés par des puissances étrangères, les mercenaires tchadiens et soudanais présents en Libye ne doivent pas être autorisés à quitter la Libye à cause de la grave source de menace qu’ils constituent pour la stabilité et la sécurité aussi bien du Tchad que du Soudan », a déclaré dimanche le président du Conseil militaire de transition (CMT), Mahamat Idriss Déby, en visite officielle à Khartoum, selon un communiqué de la présidence tchadienne. Le régime de N’Djaména qualifie de « mercenaires » tous les rebelles tchadiens des groupes politico-militaires qui sont basés en Libye.

Un communiqué qui précise que le Chef de la junte militaire insiste sur l’interdiction de la sortie des « mercenaires » tchadiens et soudanais de la Libye « en raison du grave danger qu’ils représentent pour la stabilité et la sécurité au Tchad et au Soudan ».

Pourtant, ces derniers temps, l’héritier d’Idriss Déby a multiplié les signes d’ouverture aux groupes armés rebelles pour les faire participer à un dialogue national censé réconcilier les Tchadiens. Il a notamment promis « des actions concrètes en matière d’amnistie, de libération des prisonniers de guerre, de restitution des biens et de réinsertion professionnelle ». Comment alors le Général Mahamat Idriss Déby peut-il être opposé au retour des rebelles au Tchad ?

Les ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye ont conclu leur réunion ce mardi à Alger, avec des appels au retrait des combattants et des mercenaires étrangers de la Libye en proie au conflit.

A l’annonce de la mort du président Idriss Déby, son fils s’est arrogé les titres de président de la République et de chef suprême des armées. il a promis des élections « libres et démocratiques » au terme d’une période de transition de 18 mois renouvelable, mais sans exclure une prolongation de transition.

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