«Nagoum face à la magouille de Kabadi et Sabre», titre à sa Une l’hebdomadaire N’Djaména-hebdo, qui fait état de la plainte de l’opposition déposée auprès du conseil constitutionnel.Nagoum Yassamoum est le président du Conseil constitutionnel du Tchad. Le journal s’interroge si réellement il donnera raison à l’opposition qui a déposé une motion de censure contre le gouvernement mais le président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi tente de bloquer la procédure en arguant n’avoir pas reçu le document.
Nagoum à nouveau sur le gril, écrit le journal qui doute que le président du Conseil constitutionnel tranche en faveur de l’opposition parce qu’il a déjà validé la victoire contestée du président Déby lors de la présidentielle du 10 avril dernier.
Nagoum livrera-t-il Pahimi aux députés, s’interroge à sa Une Le visionnaire dans sa dernière livraison. L’hebdomadaire estime que la plainte de l’opposition au sujet de la motion de censure contre le gouvernement mettrait le président du Conseil constitutionnel dos au mur.
Nagoum en tant que juriste de formation, connait bien où est-ce que la loi a été enfreinte mais le journal analyse déjà que comme lors de la présidentielle, Nagoum ne dira pas le droit.
Selon une dernière information en provenance d’une source fiable, le Conseil constitutionnel a validé la requête de l’opposition sur la motion de censure.
Le président du Conseil constitutionnel, Nagoum Yassamoum a-t-il reçu l’ordre des plus hautes autorités pour donner raison à l’opposition ? Le Président Idriss Déby a-t-il finalement décidé de lâcher son Premier ministre avec les 16 mesures anti-sociales compte tenu du pourrissement de la situation créée par ces 16 mesures très impopulaires ?
Selon les observateurs de la politique tchadienne, si le Premier ministre Pahimi Padacké Albert décidera de jeter l’éponge avant d’aller affronter les députés à l’Assemblée nationale comme l’a fait l’ancien Premier ministre Joseph Djimrangar Dadnadji en novembre 2013, il y a deux ans, on pourra aisément déduire que le Président Déby est derrière la décision de Nagoum, et dans ce cas, on pourra aussi dire bye bye aux 16 mesures qui ont ébranlé notre pays en engendrant une crise sociale sans précédent.
Les jours à venir nous édifieront davantage sur les raisons de cette décision spectaculaire.
TchadConvergence avec APA
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