(N’Djaména, 18 novembre 2016) – Plus de mille combattants de nationalité tchadienne ont quitté les rangs du groupe djihadiste nigérian Boko Haram pour regagner leur pays, a annoncé le préfet de la région du Lac-Tchad (ouest) à l’émission « Newsday » de la BBC.
Selon Dimouya Souapepe, les dissidents du groupe nigérian, dont des femmes et des enfants, se sont rendus aux autorités tchadiennes en deux mois.
Les ex-djihadistes ne seront pas détenus, mais ils seront auditionnés par les autorités du Tchad avant de rejoindre leur famille, a dit le fonctionnaire tchadien.
Lors d’une audience accordée hier aux trois leaders religieux du Tchad, le Président Idriss Déby a exhorté les trois hommes de Dieu à se pencher sérieusement sur le cas de ces ex-éléments de Boko-Haram qui ont décidé librement de renoncer à leurs mauvaises pratiques en regagnant la légalité. La vie humaine étant sacrée, le Président de la République a demandé aux érudits de trois confessions religieuses à entamer une vaste campagne de sensibilisation en direction de ces repentis.
Au même moment, le général Tukur Buratai, chef d’état-major de l’armée nigériane, déclare que 60 % des combattants de Boko Haram ne sont pas de nationalité nigériane.
Le général Buratai a fait cette déclaration lors d’une récente rencontre à Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, avec le représentant spécial de l’ONU en Afrique de l’Ouest, Mohammed Ibn Chambas, selon le site d’information AllAfrica.
Boko Haram, fondé en 2002 par un chef musulman nigérian, Mohammed Yusuf, a fait des milliers de morts dans le nord-est du Nigeria, mais aussi au Cameroun, au Niger et au Tchad, de 2009 à maintenant.
Il a perdu du terrain depuis 2015, en raison d’une offensive militaire dirigée contre elle par les armées de ces quatre pays.
TchadConvergence avec BBC
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Masha Allah! c’est une très bonne nouvelle pr le Tchad et les tchadiens. Dans bientôt cette secte va disparaître.
Ce n’est pas une bonne nouvelle ! Contrairement aux apparences, la deradicalisatiin ne semble pas être juste liée à la non utilisation d’une arme à feu. Ces personnes, qui ont probablement déjà tuer d’autres humains parce qu’ils croyaient que c’est ce que Dieu leur commandait de faire, pourraient très aisément recommencer à faire ma même chose. Et là, ils ne peuvent que devenir plus dangereux.
Ce qu’il faudrait faire avant de les rendre à leurs familles respectives, c’est de mettre en place un réel projet de reinsertion qui prendrait en compte la recherche de solutions aux problèmes qui les ont initialement conduit à devenir les terroristes qu’ils ont été à un moment de leur vie. A défaut, il est à craindre qu’ils ne servent plutôt qu’a répandre davantage la désolation dans notre beau pays.
Courage mes frères !