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Recrudescence de l’insécurité au Tchad: une femme a été abattue en plein jour à N’Djaména

Face à la montée de la grogne sociale due aux mesures d’austérité prises par le gouvernement, les citoyens se plaignent ces derniers temps de la multiplication des braquages, des menaces, des tentatives d’enlèvements, ou bien des cas d’assassinats opérés en plein jour dans la capitale tchadienne, sans que les forces de l’ordre ne parviennent à mettre la main sur ces présumés malfaiteurs.

Ce samedi 10 février 2018, à 12h15, des hommes armés et enturbannés à bord d’une moto, ont abattu à l’aide d’une arme à feu, Madame Grace Menodji Seguem, au quartier Atrone, à 500 mètres de la Paroisse Sainte Joséphine Bakita, dans la commune du 7ème arrondissement de la capitale, d’après une source concordante.

Après avoir commis leur acte ignoble sur cette dame inoffensive, les malfaiteurs ont fini par emporter sa moto de couleur grise, avant de disparaitre dans la nature sans être nullement inquiétés de leur forfaiture, d’après cette même source.

La victime Grace Menodji Seguem, âgée de 32 ans et mère de 3 enfants, surveillante pénitentiaire au ministère de la justice, a reçu deux balles à la poitrine gauche, ce qui ne lui a pas permis de survivre.

Le plus déplorable dans ce pays est que l’Agence Nationale de Sécurité (ANS) et la police sont plus enclins à réprimer des manifestations pacifiques initiées par la société civile et pourtant autorisées par la constitution de la République, ou à traquer des citoyens de bonne moralité, plutôt que de lutter contre le phénomène d’insécurité qui prend des proportions alarmantes avec son lot quotidien de victimes innocentes.

Par Djimet Wiché Wahili, Alwihdainfo

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