Le Haut comité des réformes institutionnelles mis en place il y a environ trois mois au Tchad multiplie les contacts avec les acteurs politiques pouvant aboutir à un forum national sur les réformes générales de l’État. Des consultations qui divisent les partis politiques de la majorité présidentielle et ceux de l’opposition.
Présidé par le Premier ministre, le Haut comité des réformes institutionnelles est éclaté en 9 sous-comités thématiques.
Ces sous-comités sont à pied d’œuvre pour recueillir les avis, propositions et contributions de tous les acteurs de la vie publique sur l’ensemble du territoire national sur des questions liées à la refonte des institutions étatiques, tant décriée par beaucoup de Tchadiens.
« Un processus qui ne vise autre que la mise en place d’une nouvelle Constitution taillée sur mesure par le régime au pouvoir à travers l’organisation d’un forum national », dénonce le mouvement citoyen « IYINA ».
Mahamat Barh Béchir Kindji membre du Fonac (Front de l’opposition nouvelle pour l’alternance et le changement) n’entend pas collaborer avec ce comité et exige un dialogue inclusif.
Pour sa part, Abdelzalam Yaya Idriss, coordinateur du cadre de réflexion de concertation et d’action politique, un regroupement des partis politique de la majorité présidentielle qualifie les propos de l’opposition démocratique de marchandage.
Le président du comité technique du haut comité des réformes institutionnelles Abdoulaye Sabre Fadoul appelle les classes politiques à la retenue et au bon sens pour la réussite de ces réformes engagées par les hautes autorités de la république pour le bien être de la population.
Reportage d’André Kodmadjingar à N’Djamena pour VOA Afrique
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