(N’Djaména, 4 janvier 2017) – La reprise des cours dans les établissements publics annoncée par les ministres de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Supérieur n’a pas été effective ce mardi 3 janvier 2017.
Un tour dans quelques établissements publics de la ville de N’Djaména a permis à Tchadinfos de constater que la cour de la plupart de ces établissements était déserte. On remarque que la cour est occupée par des jeunes qui jouent au football et d’autres entrain de causer sur la probable reprise des cours.
Du lycée de la Concorde en passant par le Lycée Technique Commercial et Lycée Félix jusqu’au lycée d’Habéna et du lycée de Gassi, le constat est le même. C’est seulement les administrateurs à savoir proviseurs, directeurs, censeurs qui ont ouvert leurs bureaux pour accueillir les rares élèves et parents qui se pointent dans la cour des établissements.
Ci-dessous le communiqué de presse du Syndicat des Enseignants du Tchad qui maintient la grève et qui dénonce une « dérive dictatoriale gouvernementale ».
TchadConvergence avec Tchadinfos
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Le jusqu’au boutisme n’est jamais une solution. En temps de crise, on doit plutôt faire des concessions majeures. Dire que ce pays n’est pas en crise et réclamer coûte que coûte tout, ici et maintenant, est un acte irresponsable. Partout dans les pays qui traversent ces crises, on cherche des solutions mais on ne crée pas des problèmes. Le fait de sacrifier l’école aujourd’hui restera un acte criminel que cette génération n’oubliera pas. Aussi, le fait de n’est pas laissez une marge de manœuvre gouvernement pour se rendre compte de sa propre turpitude en tant que pédagogique est une violation de la déontologie du métier. C’est regrettable.
les enseignants doivent durcir leur position jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.pas question de céder aux menaces du gouvernement.la motivation d’un enseignant c’est au de son salaire.
Ce n’est pas maintenant que le Tchad est un pays educatif. Car c’est vrai que les syndicats ne cedent plus à ce qu’ils exigent. Mais au bien contraire nous les éleves on perd l’avenir. Vous et Gouvernement tous sont des intellectuels alors au moin cherchez nous une solution?
J’affirme que la crise actuelle est sciemment programmée par ces francs-massons qui dirigent le pays afin de réduire le peuple tchadien à la servitude et à la manipulation. Ne dit-on pas que pour asservir un peuple il faut l’affamer? Nous avons à faire à des bohèmes qui ne se soucient point de l’avenir de la jeunesse ni de l’amélioration des conditions basiques de vie des citoyens. L’argent est là, emballé et disséminé au Tchad et ailleurs dans des endroits connus des bourreaux. Donc il n’est pas question que les enseignants cèdent au chantage et à la barbarie institutionnelle. Au lieu de continuer à se moquer des fonctionnaires, il faut sortir cet argent et désamorcer la crise.
Un gouvernement idiot comme celui du Tchad!
Un ministre maladroit et plus insouciant que jamais!
Quelle reprise en ce temps où aucune revendication n’est satisfaite?
GRÈVE ou rien! Continuons.