Les cinq pays du Sahel qui se disent « en première ligne contre le terrorisme » ont annoncé lundi à Bamako vouloir créer une force commune
Les pays du G5 Sahel, qui se disent "en première ligne contre le terrorisme", ont annoncé lundi à Bamako vouloir créer une force pour combattre les groupes jihadistes utilisant notamment le Mali comme "base de repli".
Ce sommet des cinq chefs d'Etat (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) intervient moins de trois semaines après l'attentat-suicide du 18 janvier, qui a fait près de 80 morts à Gao, principale ville du nord du Mali. Une attaque revendiquée par le groupe Al-Mourabitoune du jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, rallié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
"Pour lutter efficacement contre le terrorisme dans les pays du G5, nous avons décidé de rendre effective la création d'une force G5 pour lutter contre le terrorisme", a déclaré le président du Niger, Mahamadou...