Il y a bientôt neuf ans, le 3 février 2008, enlevé à son domicile de N’Djamena par des soldats de la garde présidentielle, disparaissait le mathématicien Ibni Oumar Mahamat Saleh, porte-parole de l’opposition tchadienne.
(N'Djaména, 9 décembre 2016) - L’opposant tchadien, Dinamou Daram, qui comparaissait jeudi au tribunal de N’Djamena pour «incitation à la violence», a été relaxé pour infraction non constituée.
Dinamou Daram, président du Parti socialiste sans frontière (PSF) et membre fondateur du Front de l’opposition nouvelle pour l’alternance et le changement (FONAC), a ainsi été lavé du délit «d’incitation à la révolte» par la justice et sur ce il a pu rentrer chez lui.
A l’audience correctionnelle et des flagrants délits du tribunal de grande instance de N’Djaména, les avocats de l’opposant ont plaidé la non culpabilité de leur client, soulignant qu’il avait agi dans l’espace politique en tant qu’opposant.
Dinamou Daram avait été interpellé le 5 octobre dernier, puis accusé par le procureur ...
Mohamed Ibni oumar Mahamat Saleh, un des fils du leader de l’opposition, Ibni Oumar Mahamat Saleh, disparu au lendemain de l’insurrection de février 2008, a été nommé mercredi soir, président –directeur général de la Cotontchad Société Nouvelle.
Diplômé de troisième cycle en mathématique à Orléans, il vivait dans cette ville avec une partie de sa famille depuis la disparition de leur père en février 2008.
Depuis une année, plusieurs membres de la famille Ibni sont rentrés à N’Djaména laissant apparaître les signes d’une décrispation des relations avec le pouvoir.
La trentaine, Mohamed Ibni oumar Mahamat Saleh hérite d’une société, autrefois, fleuron de l’économie tchadienne, mais qui bat de l’aile en ce moment.
TchadConvergence avec Lepaystchad...
Alors que le dossier des militaires disparus au Tchad a été classé sans suite par le procureur de la République le 25 août dernier, Amnesty International affirme qu’une dizaine d’entre eux sont toujours portés disparus. L’organisation demande par ailleurs une enquête indépendante.
Pas moins de 49 militaires ont été déportés à Wour dans le Tibesti dans des conditions extrêmement difficiles. Et pour cause : ils n’auraient pas voté Idriss Déby Itno à la présidentielle du 9 avril.
Des témoignages recueillis font état de mauvais traitements. Le procureur de la République a mené son enquête, notamment sur le cas de cinq militaires donnés pour mort. Mais ces cinq ont été montrés à la télévision bien vivants. En retour, le procureur assure qu'aucun militaire reçu dans son bureau n'a évoqué d...
Pour n'avoir pas voté Idriss Déby à la présidentielle du 9 avril, 49 militaires ont été déportés à Wour, dans le Tibesti, dans des conditions extrêmement difficiles. Des témoignages recueillis font état de mauvais traitements. Le procureur de la République a mené son enquête, notamment sur le cas de cinq militaires donnés pour mort. Mais ces cinq ont été montrés à la télévision bien vivants et le procureur assure qu'aucun militaire reçu dans son bureau n'a évoqué des sévices ou tortures. Le dossier a été classé sans suite. Retour sur ce 9 avril où des militaires arrêtés ont été conduits dans des locaux de la présidence. Au moins deux d'entre eux ont pu s'échapper.
Oumar* est arrêté le 9 avril, le jour du vote des militaires. Il est conduit dans les locaux de la présidence. D’autres pris...