Premier conseiller de l’ambassade du Tchad à Paris: «les syndicalistes et les journalistes ne sont pas les bienvenus»
Alors qu’ils devaient se rendre à N’Djamena pour apporter leur soutien aux grévistes tchadiens, des syndicalistes de la CGT ont essuyé, à deux reprises, un refus de visa.
Sous le règne du dictateur Idriss Déby Itno, il faut montrer patte blanche pour se rendre au Tchad. Les membres d’une délégation de la Confédération Générale du Travail (CGT), l’ont appris à leurs dépends. Alors qu’un mouvement social secoue le pays depuis bientôt cinq mois, ces syndicalistes français, qui entendaient apporter leur soutien aux grévistes tchadiens, ont essuyé deux refus de visa. La première fois, au mois de décembre, la deuxième fois, début janvier. Motif invoqué par le premier conseiller de l’ambassadeur du Tchad à Paris en présence d’Alain Delmas, responsable Afrique au secteur international de la CGT...