(N’Djaména, 27 novembre 2016) – Cinq personnes, dont une femme, sont mortes dans le quartier N’Gueli à N’Djamena lors d’affrontements entre deux familles sur fond de rivalités communautaires qui ont fait de nombreux blessés, a indiqué à l’AFP le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration dans ce pays en proie à de multiples tensions économiques et sociales.
Au centre du différend, la mort d’un jeune adolescent à la fin d’un match de football dans le 9e arrondissement de N’Djamena jeudi 24 novembre. Depuis, la tension n’a pas cessé de monter jusqu’à cette fusillade meurtrière samedi matin.
Tout commence vendredi par une altercation à la fin d’un match de football entre des jeunes d’un même quartier. Deux jeunes se battent, l’un d’eux nommé Abakar Mahamat, âgé de 16 ans de la communauté Kreda est mortellement blessé.
Selon certaines sources à N’Djaména, en représailles, les femmes proches de la victime vont attaquer et incendier le domicile de l’agresseur de la communauté Zaghawa. La communauté Zaghawa est aussi celle du président Idriss Déby Itno et d’officiers de l’armée.
La tension monte et samedi matin, 26 novembre 2016, des hommes armés, accompagnant des femmes, surgissent de quatre véhicules et tirent sur la foule à la place mortuaire, une cérémonie à la mémoire du jeune homme. Cinq personnes perdent la vie. « Des personnes à bord de quatre véhicules ont débarqué au domicile du défunt (…) et il s’en est suivi une bagarre entre Zaghawa et Kreda », a indiqué à l’AFP le ministre de la Sécurité publique, Ahmat Mahamat Bachir, qui confirme le bilan de cinq morts dont une femme et de nombreux blessés. selon une information reccueillie par Tchadinfos auprès d’une source policière, il y a eu au total 18 blessés dont 12 transférés à l’HGRN de N’Djaména, cinq à l’HATC et un blessé à l’hôpital régional de Kousseri, la ville camerounaise. Il faut rappeler que les personnels des hôpitaux au Tchad sont en grève et en service minimum. D’après cette source, il y a eu également une trentaine d’interpellations. Une source contactée au niveau de l’HATC, confirme le nombre des blessés admis dans ce centre hospitalier, dont trois cas très graves et une vieille femme qui risquerait de perdre ses jambes.
Une délégation gouvernementale se rend immédiatement sur place, composée des ministres de la Défense, de la Justice, de l’Administration territoriale et celui de la Sécurité publique Ahmat Mahamat Bachir. «Nous avons quadrillé le quartier, explique ce dernier, opéré des arrestations. Les numéros des véhicules qui ont mené ces opérations, nous sommes à leur recherche. Ce qui s’est passé est un délit, ce n’est pas un conflit inter-communautaire. C’est une tension entre familles». « Nous avons consolé les Kreda et le gouvernement a pris l’affaire en mains », a ajouté le ministre. « Nous avons pris toutes les dispositions sécuritaires pour qu’il n y ait pas de représailles », a poursuivi le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration.
Mahamat Nour Ibédou, secrétaire général de la Convention Tchadienne pour la Défense des Droits de l’Homme, ne partage pas cet avis. Pour lui, ces tensions existent et sont même exacerbées car certains à N’Djamena porteraient des armes lourdes en toute tranquillité : «Nous avons un problème au Tchad, on désarme certains citoyens mais, ceux qui sont proches du pouvoir sont toujours réarmés. Tous les matins, il y a des fouilles régulières à N’Djamena, des fouilles sur la route, des check-points, les autres citoyens sont dépossédés, même de leurs armes blanches, mais les proches du pouvoir ont toujours leurs armes, parfois des armes de guerre».
Le Tchad est paralysé depuis des mois par des grèves de fonctionnaires qui demandent le paiement d’arriérés de salaires.
TchadConvergence avec AFP et RFI
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Bonjour, j’ecris pour vous rapporter les informations des heurts entre la communauté Kreda et Zakhawa. En effet le vendredi soir, des enfants de tout ethnies jouaient au foot au quartier Koundoul. Après une dispute entre un kreda, arabe et un zakhawa, ces deux derniers bastonnent le kreda et celui ci meurt sur place. Reçu la nouvelle, les parents du kreda sont allés mettre feu a la maison de l’arabe. Le pere de l’enfant zakhawa étant inquiet, il envoi ses femmes, ses enfants chez leurs oncle et resta seul dans la maison. Après avoir mis le feu a la maison(du zakhawa), le propriétaire en sort indemne et avec une arme, les kreda prennent la fuite. Au matin dû journée de samedi, 4 neveux du père de la famille zakhawa, tous véhiculés et armés donnent rendez-vous au kreda au terrain. Après un combat acharné que même la police et les GMIP n’ont pas pu mettre fin, Tahir Erda intervint sur l’ordre du PR dit-on. Alors qu’il y’a 12morts du coté des kreda Tahir met au arrêts les enfants zakhawa qui d’ailleurs sont ses proches(il y’a même son neveu parmi eux) et les envoies a 50km au sud de ndjamena dans un lieu tenue secret.
Bonjour j’en est pas beaucoup des reponses pour vous donnez mais dans un pays iresponsablité on fait les desordres n’importe comment.Le zaghawa ne sont pas dans la raison donc il faut mieux que deby nous laissera notre pouvoir.