La série de rencontres entre le Président Idriss Déby et les acteurs de la société s’est achevée cet samedi après-midi avec la réception des organisations féminines. Le despote tchadien a consacré l’essentiel de son agenda de ce 25 août 2017, aux responsables de la société civile, nous dit-on.
Les responsables de l’Union de l’association des femmes arabophones du Tchad (UAFAT), de la Cellule de liaison des associations féminines (CELIAF), du Conseil national des femmes leaders du Tchad (CONAF) et de l’Association des femmes juristes du Tchad (AFJT), ont eu rendez-vous l’après-midi de ce vendredi, 25 août 2017 au Palais présidentiel.
Ces associations ont rencontré l’homme qui tient notre pays d’une main de fer depuis plus de 27 ans pour aborder avec lui plusieurs sujets préoccupants de l’heure. Les questions du Cadre national du dialogue politique(CNDP), de la reforme institutionnelle et la responsabilisation de la femme ont été principaux points évoqués au cours de cette rencontre, selon le site du Palais rose. Pour Hélène Lambatim, présidente du Conseil national des femmes leaders du Tchad(CONAF), le dictateur a été très attentif à leurs doléances.
C’est avec les organisations féminines que la série de concertation entamée la semaine dernière par le maître du Tchad avec les forces vives du pays a pris fin dans une ambiance très détendue.
Les associations de Droits de l’Homme (ADH) regroupées au sein d’un collectif comprenant notamment : l’Association pour la promotion des libertés fondamentales au Tchad (APLFT); Tchad Non violence (TNV); l’Association chrétienne pour l’abolition de la torture au Tchad (ACAT); la Coordination des associations de la société civile et de défense des droits de l’Homme (CASHIDO) et la Ligue Tchadienne des Droits de l’homme (LTDH) est le troisième groupe à être reçu par Idriss Déby à la tête d’un pays où les violations des droits de l’homme sont flagrantes et quotidiennes. Plusieurs fois, l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme (FIDH-OMCT) a dénoncé des actes d’intimidation et de représailles à l’encontre des vrais défenseurs tchadiens, et plus particulièrement, les violations des droits humains commises à la suite du scrutin présidentiel d’avril 2016, et a appelé les autorités tchadiennes à y mettre un terme sans délai.
A ces différentes rencontres, Idriss Déby avait, à ses côtés, son Premier ministre, le Secrétaire général de la Présidence et son Directeur de Cabinet civil.
TchadConvergence avec presidence.td
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Pourquoi une rencontre avec la societe civil ,qu’il a qualifie de gropuscule a solde des occidentaux pour deranger les gouvernements Africain ,a la veuille du forum c’est pour vendre ce image aux bailleurs.