(N’Djaména, 30 novembre 2016) – Le Président Idriss Déby a quitté N’Djaména ce mercredi matin pour Libreville. Dans la capitale gabonaise, le Chef de l’Etat participe aujourd’hui, à un Sommet extraordinaire de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) consacré à la recrudescence de l’instabilité en RCA, à la paix et la sécurité en RDC, au Burundi ainsi que la lutte contre Boko-Haram au Cameroun et au Tchad.
Un sommet régional sur la situation politique et sécuritaire dans une dizaine de pays d’Afrique centrale se tient mercredi à Libreville, a-t-on appris mardi auprès de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC).
La lutte contre les jihadistes de Boko Haram au Cameroun et au Tchad, les affrontements entre groupes armés en Centrafrique, l’instabilité politique en RD Congo et au Burundi devraient être au menu de ce « sommet extraordinaire » de la CEEAC.
La situation et les tensions post-électorales au Gabon, au Congo et au Tchad devraient aussi être évoquées, a indiqué le secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi, cité par plusieurs sites d’information africains.
Le représentant spécial des Nations unies en Centrafrique, Parfait Onanga, doit participer à la rencontre alors que l’ONU a condamné les dernières violences entre factions armées rivales qui ont fait des dizaines de morts selon les Nations unies.
Le premier vice-président du Burundi, Gaston Sindimwo, représentera son pays pour « que les chefs d’Etat et de gouvernement de la sous-région africaine puissent être nos ambassadeurs auprès de nos détracteurs (…). Nous en profiterons pour vendre une bonne image de marque du Burundi », a-t-il déclaré au site burundais bujumburanewsblog.
La CEEAC regroupe onze pays (Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée-Equatoriale, RD Congo, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Tchad).
La question du futur président de la commission de l’Union africaine (UA), qui doit être désigné en janvier lors d’un sommet à Addis-Abeba, pourrait faire partie de l’agenda caché de la rencontre.
Le Tchad défend son candidat, son ministre des Affaires étrangères Moussa Faki Mahamat, pour prendre la succession de la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma.
La ministre kényane des Affaires étrangères Amina Mohamed et le Sénégalais Abdoulaye Bathily, ex-représentant des Nations unies en Afrique centrale, sont également candidats.
TchadConvergence avec AFP