Communiqué de presse n°005/2017
La Convention Tchadienne pour la Défense des Droits de l’Homme (C.T.D.D.H) est horrifiée par le massacre lâche et ignoble perpétré dans la ville de Goré par des éléments de la garde prétorienne du pouvoir ; en effet : Désiré Segmbaye trouve la mort, poignardé par son voisin suite à une rixe survenue le Dimanche 26 Février 2017 vers 16 heures ; après la riposte de la famille du défunt, les éléments de la DGSSIE arrivés sur les lieux se sont mis systématiquement à tirer sur les personnes présentes ; le bilan est de 8 morts dont les deux belligérants et 6 personnes tuées de sang-froid par les militaires.
Une fois de plus, la face hideuse du régime politique dans lequel nous vivons apparait au grand jour.
La Convention Tchadienne pour la Défense des Droits de l’Homme (C.T.D.D.H) condamne avec la dernière énergie cette attitude partisane qui a toujours caractérisé ces forces armées au service du pouvoir ; elle condamne aussi cette boucherie gratuite perpétrée avec une sauvagerie d’un autre âge ; sauvagerie dont le dessein évident est d’exacerber la haine entre les citoyens tchadiens.
La C.T.D.D.H exige qu’une enquête sérieuse soit immédiatement diligentée pour faire la lumière sur ces massacres inqualifiables et exhorte d’autre part les familles des victimes de ne pas tomber dans le piège de la politique abjecte qui consiste pour le pouvoir à poser des actes susceptibles de mettre à mal la volonté des tchadiens de vivre ensemble.
La Convention Tchadienne pour la Défense des Droits Humains (C.T.D.D.H) rappelle au public que la préservation de la cohésion nationale qui est une nécessité vitale pour notre pays doit constituer la priorité d’un gouvernement responsable.
La C.T.D.D.H rend le pouvoir responsable de ces actes inqualifiables et inadmissibles dont les conséquences seront difficilement réparables.
La C.T.D.D.H exige par ailleurs des réparations conséquentes au bénéfice des familles éplorées des victimes et l’arrestation suivie des punitions exemplaires des auteurs de ce forfait.
Fait à N’Djamena le 27 Février 2017
Le Secrétaire Général
Mahamat Nour Ibedou
exiger chaque jour ou dénoncer à chaque les crimes sans actes n’est pas la meilleur solution .
c’est de la merde on nous tire dessus par suite les auteurs de l’acte sont en liberté parfaite s’ils veulent essayer de tester leurs armes ils n’ont qu’a aller dans un terrain de batail par contre nous ne sommes pas de cow boy d’experience. je me demande est ce que ces gens sont reellement des humains ou encor ils sont au dessus de la loi?