Dans le dernier numéro du journal officiel de la République du Tchad daté de février 2019, mais paru cette semaine, on retrouve en page 30 parmi les actes administratifs et de droits, le constat de l’huissier Me Eldjimbaye Mbaihoudou, indiquant la légalisation de fait du mouvement « Les Transformateurs » en tant que parti politique au Tchad.
Cette demande de publication au Journal Officiel a été introduite le 14 juin par « Les transformateurs ».
« Après l’Officialisation du Parti, sa publication au journal officiel est effective, la boucle est donc bouclée, crient à la victoire les militants de Succès Masra.
Il faut rappeler que l’ambassade américaine au Tchad avait demandé aux autorités de N’Djamena, dans un communiqué publié le 7 juin, de lever les restrictions sur la liberté d’association et de permettre ainsi aux citoyens de se rassembler librement. Selon le document, les autorités ont la responsabilité de faciliter la participation de tous à toutes les étapes du processus électoral en cours. Un processus qui comprend, entre autres « l’autorisation sans délai aux partis politiques qui répondent aux critères établis légalement », de se rassembler librement.
« Le Tchad est un pays souverain, libre », a rétorqué Mahamat Zen Bada, secrétaire général du Mouvement patriotique du salut (MPS), parti au pouvoir, depuis la ville de Bongor, dans le sud du pays. « Le Tchad ne reçoit des injonctions de personne et n’a de leçon à recevoir de personne », a-t-il poursuivi.
C’est par une note verbale qui a fuité sur les réseaux sociaux le lundi 10 juin que le Ministère tchadien des Affaires étrangères, de l’intégration africaine, de la Coopération internationale et de la Diaspora (MAE) a dénoncé la présence des missions diplomatiques sur le lieu de « meeting illégal » du mouvement « Les Transformateurs ». Et aussi, le MAE « rejette et dénonce avec force le communiqué de presse de l’Ambassade des Etat-Unis au Tchad dont les termes sont délibérément condescendants et provocateurs ».
Mais, l’homme qui tient le Tchad d’une main de fer depuis près de trois décennies a certainement fini par bien comprendre que l’oncle Sam ne blague pas. Avec les américains, le chantage à la sécurité ne marche pas. Et aussi quand les éléments de Boko Haram attaquent des localités tchadiennes et emportent avec eux des milliers de têtes de bétail après avoir annoncé à l’avance leurs cibles, le régime d’Idriss Déby ne pourra plus prétendre être le rempart contre le terrorisme dans le Sahel.
TchadConvergence
On ne veut plus qu’un leader tchadien finisse come Ibni oumar.je lutterai jusqu’à ma dernière souffle tant qu’Idriss Deby est au pouvoir .Qu’elle est ce pays démocratique qu’on interdit catégoriquement les manifestations pacifiques.Seule Le régime de deby peut violer les droits humains.la police devient la terreur du peuple…hein?ce n’est qu’au Tchad qu’on voit de telles Actes.Ca doit arrêter..