Il y a eu, cette année au Tchad, le Forum national sur les réformes institutionnelles, le Forum national de la Jeunesse, la Conférence des Chefs traditionnels et coutumiers dont les assises viennent de se terminer à N’Djaména.
On nous annonce déjà la Semaine nationale de réflexion sur la contribution du secteur privé à la relance économique qui se tiendra du 02 au 05 octobre à N’Djaména. La réunion de lancement des travaux consiste à analyser les propositions élaborées par secteur d’activités et d’apporter les éléments de réponses concrètes dans chaque secteur de l’économie, pour changer quoi ?
Si tous les forums, ateliers, séminaires, salons, … servaient à quelque chose, le Tchad serait sorti de la situation actuelle. Hélas ! Tout est bavardage inutile, péroraison vaine dans un pays où l’administration publique est paralysée par six mois de grève, où on manque d’eau, d’électricité, de salaire, d’école pour les enfants, d’hôpitaux pour les malades, de manger tout simplement trois repas par jour.
Comme le dit si bien le journaliste François Djékombé, « le pays est mort, nous sommes enterrés vivants, mais nous faisons semblant d’organiser le bal des morts-vivants. C’est terrible ! ».
TchadConvergence