(N’Djaména, 10 février 2017) – Juste après la cérémonie de prestation de serment, le Président Idriss Déby a installé officiellement les 16 membres du Haut comité des reformes institutionnelles. Ce comité est présidé par le premier ministre Pahimi Padacké Albert.
Selon la Présidence, les seize membres installés ce 09 février 2017, sont issus de la haute administration, des partis politiques et de la société civile. Ils ont pour « mission d’ouvrir un grand chantier de modernisation des institutions, afin de fortifier la stabilité de notre pays et de consolider notre jeune démocratie. « Notre modèle institutionnel a fait ses preuves en permettant de bâtir une société démocratique, libre et stable dans la recherche de l’efficacité de l’État, mais également de maitrise des recettes et des dépenses publiques ». C’est dans cet esprit que s’inscrit la mise en place du Haut Comité de Réformes Institutionnelles composé des personnalités issues des diverses couches sociopolitiques de notre pays », a déclaré le pire dictateur du monde dans son discours d’installation.
Le Haut comité des reformes institutionnelles que dirige le Premier ministre Pahimi Padacké Albert est tenu de déposer les conclusions de ses travaux, avant la fin du premier semestre 2017. Le dépôt du rapport final au Président sera sanctionné par la tenue d’un Forum National de validation des reformes. «Ce Forum fait partie intégrante des engagements que j’ai pris devant les électeurs et les électrices. Ces assises nationales que je veux consensuelles et ouvertes, serviront de cadre idéal d’implication de tous les acteurs nationaux à la conduite des reformes institutionnelles», a conclu l’homme qui tient notre pays d’une main de fer depuis plus de 26 ans.
Voici ses directives pour les travaux du Haut Comité des réformes institutionnelles:
1. Dans quel sens faire évoluer la forme de l’État et l’organisation territoriale de la République ?
2. Comment assurer un meilleur aménagement des Grandes Institutions de l’État ?
3. Quelles sont les garanties juridiques et sociales à mettre en place afin de promouvoir le rôle de la femme dans la conduite des affaires publiques ?
4. Quel est le meilleur cadre d’organisation des élections futures ?
5. Quelles autres dispositions législatives et constitutionnelles nécessiteraient des adaptations en considération des objectifs que nous venons d’énumérer ?
TchadConvergence