(N’Djaména, 23 juin 2017) – Plus de la moitié des jeunes âgés de 15 à 24 ans dans les cinq villes les plus importantes du Tchad ne savent ni lire ni écrire.
Ces chiffres ont été révélés dans le récent rapport du Centre d’étude et de Formation pour le Développement (Cefod) suite à une étude menée dans les villes d’Abéché, Mongo, Sarh, Moundou et ainsi qu’à N’Djamena, la capitale.
La population en âge de travailler, âgée de 15 à 64 ans, est de plus de 5 millions.
Mais plus de la moitié est illettrée, ce qui constitue un obstacle à l’emploi, et les femmes sont les plus touchées.
L’étude du Cefod s’est focalisée sur les différents facteurs de blocage de l’accès des femmes et des jeunes à l’emploi.
Herman Habib Kibangou qui a dirigé les recherches, relève entre autre le mariage précoce comme principales raisons pour lesquelles les jeunes femmes interrompent les études.
Solutions proposées:
- Les parents doivent orienter leurs enfants selon les filières et selon leurs aptitudes ;
- Il faut créer des opportunités pour les jeunes et les femmes pour leur autonomisation ;
- Il est important d’encourager la scolarité des filles pour lutter contre l’inégalité entre elles et les garçons ;
- Des efforts doivent être entrepris à la fois par le gouvernement et la société civile.
Propos recueillis par Vincent Niebede – BBC Afrique
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Quand vous parliez de l’ère Deby ,il faut le comparer avec un autre ère. Dans ce cas c’est une étude comparative. Il faut toujours une date To pour cette étude et proposer des pistes de solutions. On peut prendre par exemple la situation du pays avant l’exploitation du pétrole et après. Si non les causes sont exactes partout au Tchad. Et les solutions peuvent aller au delà de celles proposées.