Le procès en référé de plus de 700 enseignants contre l’Inspection générale d’État (IGE) s’ouvre jeudi à la chambre administrative du tribunal de N’Djaména, appris APA, lundi, de sources proches du syndicat des enseignants du Tchad (SET).
Ces enseignants composés notamment de proviseurs, censeurs, directeurs d’écoles et des études, de surveillants, conseillers et inspecteurs pédagogiques ainsi que de fonctionnaires élèves, ont porté plainte pour non perception de leurs salaires du mois de juillet 2018. Par ailleurs, ils refusent de signer un engagement à rembourser des primes de craie et de documentation.
A l’issue d’un contrôle physique suivi du paiement des salaires du mois de juillet des agents du ministère de l’Éducation nationale, l’inspection générale d’État a refusé de payer les salaires à tous les enseignants qui sont responsabilisés au sein des écoles, lycées et collèges ainsi qu’à ceux qui sont en étude.
Pour l’IGE, seuls les enseignants chargés de cours doivent bénéficier des primes de craie et de documentation. Tous les autres doivent s’engager à rembourser ces primes à partir de la date à laquelle ils ont cessé d’enseigner.
Un membre du groupe des plaignants a confié à APANEWS que ces primes ont été accordées au syndicat des enseignants du Tchad suite à un accord en 2010. « Il ne revient pas à l’IGE de suspendre ces acquis », s’insurge-t-il.
Dans sa requête, l’avocat des enseignants, Me Allah-Ramadji Nabaye note que ces primes sont un acquis, avant d’ajouter que « si l’on est dans l’hypothèse d’une nouvelle loi, celle-ci ne doit pas affecter un droit déjà acquis ».
TchadConvergence avec APANEWS