(N’Djaména, 7 mars 2017) – Le gouvernement tchadien et plusieurs centrales syndicales ont signé lundi à N’Djamena un protocole d’accord aux termes duquel la suspension de la grève générale reste de mise pour que les négociations autour de la plateforme revendicative des travailleurs puissent se poursuivre dans un climat apaisé.
Le protocole d’accord a été signé par le ministre tchadien de la Fonction publique et du Travail chargé du dialogue social, Abdelkérim Seid Bauche, le président du Cadre national du dialogue social (CNDS), Ali Abbas Seitchi, et le représentant des centrales syndicales, Mahamat Nasradine Moussa. Celles-ci sont composées de l’Union des syndicats du Tchad (UST), de la Confédération indépendante des syndicats du Tchad (CIST) et du Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYN ECS).
Dans le détail de l’accord, les deux parties s’engagent à continuer les négociations en privilégiant le dialogue sur la base d’une confiance mutuelle afin d’examiner les deux points de revendications non résolus : le décret régissant l’exercice du droit de grève des agents du secteur public et le décret réduisant à 50% les indemnités des fonctionnaires.
Le gouvernement s’engage à tout mettre en œuvre pour assurer le paiement à bonne date des salaires, des pensions des retraités, des primes des enseignants et chercheurs du supérieur et le traitement des primes des examens et concours des enseignants du secondaire et des subsides des maîtres communautaires.
Les syndicats exigent du gouvernement de les aviser en cas des difficultés éventuelles.
Selon le document du protocole d’accord, le gouvernement s’engage par ailleurs à mettre en place un comité technique sous les auspices du CNDS pour se pencher sur les points de revendications.
TchadConvergence avec APA