Des recherches étaient en cours jeudi pour retrouver un hélicoptère de l’armée tchadienne parti mercredi de la capitale, N’Djamena, vers Faya-Largeau, dans le nord du pays, mais qui n’est pas arrivé à destination, a-t-on appris de sources concordantes.
« Les recherches continuent et on n’a pas de nouvelles », a déclaré à l’AFP une source sécuritaire à N’Djamena, indiquant ne pas savoir si l’appareil « a connu une panne et atterri quelque part » ou s’il s’est écrasé.
Aucune précision sur le nombre de personnes à bord n’a été donnée.
La disparition de l’aéronef a été confirmée à l’AFP par une source proche de l’opération militaire française Barkhane, dont le siège est à N’Djamena. Aucune précision sur le nombre de personnes à bord n’a été donnée. L’appareil porté disparu est un Mi-17, un hélicoptère de transport de fabrication russe, mis en service au début des années 1980. L’armée tchadienne compte « une dizaine » d’hélicoptères, selon la source sécuritaire.
En décembre 2005, un hélicoptère de l’armée s’était écrasé à Adré, dans l’est du pays. Depuis plusieurs mois, l’armée est déployée dans l’extrême-nord du Tchad, dans le Tibesti, théâtre d’affrontements récurrents entre des orpailleurs et l’armée. Des hélicoptères Mi-17 de l’armée ont été utilisés lors de ces affrontements, à Miski notamment.
Le nord du Tchad, frontalier du Soudan, de la Libye et du Niger, est une région volatile. Cette région du Sahel est désertique et peu habitée. Plusieurs groupes rebelles tchadiens ont établi leur base dans le sud libyen. Fin janvier, des rebelles tchadiens sont entrés depuis la Libye dans le nord-est du Tchad. Des frappes françaises ont stoppé l’avancée de la colonne, suscitant des critiques.
TchadConvergence avec AFP